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Vaucluse : une seule conductrice dans le double drame
Une Carpentrassienne de 22 ans a perdu la vie, mardi matin, contre un pylône, à Serres, après avoir fauché une Mazanaise lundi soir à Aubignan.
 Mardi après-midi, sa famille, complètement bouleversée, annonçait aux autorités la mort de Sophie Doucet, propriétaire du bar "Le Piccolo", à Aubignan. La veille vers 23 heures, au coeur de la fête foraine, alors qu'elle traversait sur un passage piéton au centre du village, cette habitante de Mazan de 51 ans avait été fauchée par une Clio grise, qui avait pris la fuite. Grièvement blessée, notamment à la tête, elle avait été héliportée vers un hôpital marseillais. Toutefois, hier à l'aube, les proches de la Mazanaise précisaient qu'en fait, même si son état semblait désespéré, sa mort était cérébrale. La malheureuse devait finalement décéder en fin de matinée.
Cette macabre méprise n'est qu'un rebondissement supplémentaire du drame qui s'est joué en deux actes dans la nuit de lundi à mardi. Deux actes qui, comme le supposaient gendarmes et policiers, sont liés. En effet, c'est bien la même Renault Clio grise qui a percuté de plein fouet la commerçante à Aubignan qui s'est encastrée dans un pylône en béton à la sortie de Serres, sur la route de Malaucène, un peu avant 4 heures mardi matin, après avoir sectionné deux poteaux en bois.
 La vitesse excessive en cause Divers témoins du terrible accident d'Aubignan semblent également confirmer que c'est aussi la même jeune fille brune de 22 ans, circulant à très vive allure, qui était au volant de la Renault à 23 heures puis à 4 heures, quand elle a perdu la vie. Selon les enquêteurs, la vitesse excessive explique cette sortie de route à très grande vitesse. En revanche, à cause de l'état du véhicule, broyé puis coupé en morceaux pour en extraire le corps de la victime, il sera très difficile de déterminer si elle a foncé délibérément dans le pylône dans le but de se suicider. Hier après-midi, certains Aubignanais n'hésitaient pas à soutenir cette hypothèse, affirmant qu'avant l'issue fatale de sa virée doublement mortelle, la Carpentrassienne avait envoyé un SMS à un de ses amis aubignanais qui l'attendait sur la route de Caromb, l'informant en substance qu'elle avait fait une grosse bêtise et qui ne lui restait plus qu'à en finir. (...)
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