double meurtre

Retour sur les meurtres de Valérie et Harmony Trouillet en 2006 à Berck, le frère et oncle des victimes revient sur le douloureux dossier. Philippe Trouillet relate la vie, aujourd’hui, de sa famille, meurtrie à jamais. « On ne peut compter que sur nous-mêmes » estime-t-il, amer. Lors du procès de Stéphane Graux en 2011, Philippe Trouillet avait fait preuve de beaucoup de dignité. Pendant de longues semaines, il a composé le numéro de portable de sa sœur Valérie. Il savait bien qu’elle ne répondrait pas. Elle et sa fille Harmony venaient d’être tuées et violées dans d’atroces circonstances durant la nuit du 19 au 20 septembre 2006. « Mais entendre sa voix sur le répondeur, ça me faisait du bien. » C’était il y a 9 ans. Entre-temps, Philippe Trouillet, frère et oncle des victimes, a tourné peu à peu les pages de la sordide affaire. Entre rage et désespoir. « J’y pense tous les jours, évidemment. La nuit, le jour. Je ne serais pas normal sinon. » (...)
 le procès de 2011, émouvant mais révoltant, n’a pas permis de répondre à toutes les questions. « On ne sait pas pourquoi Graux a débarqué chez ma sœur en fin de soirée, sans qu’elle s’y oppose. Était-il vraiment seul ? » Des zones d’ombre qui s’ajoutent à l’absence d’aveux. « Je sais que dans 14 ans, Graux pourra déposer une demande de remise en liberté et ça me rend dingue. » Condamné par la cour d’assises de Saint-Omer en 2011 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans, Stéphane Graux pourrait effectivement demander une remise en liberté dans 14 ans puisqu’il est incarcéré depuis 2006. Mais rien n’indique qu’il pourra ressortir un jour car il a écopé, sur le papier en tout cas, d’une peine à perpétuité. (...)
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(un drame ancien que je note pour mémoire : pas trouvé de donnée concernant l'auteur, mais la situation du jour serait intéressante, pour voir ce qui a pu être le moteur d'un tel massacre...)