mercredi 17 juin 2015

tous inégaux

l'heure du Bac m'y fait penser...
si l'on s'intéresse aux rythmes et cycles on remarque que nous sommes tous égaux dans les inégalités...

l'humain est apparemment l'un des rares mammifères qui fait des petits 365 jours de l'année... en général chez les animaux les naissances sont plutôt groupées et du domaine saisonnier.

si je m'intéresse aux rythmes courts de 6, 7 et 8 jours, pulsations qui démarrent avec la naissance et entraînent des jours plus ou moins critiques, nous avons un grand nombre de situations différentes.
cela aura pour conséquence que nous ne sommes pas du tout sur un pied d'égalité lorsque par exemple pour allons passer une épreuve d'examen : nous pouvons nous trouver en jour neutre, ce qui semblerait optimal, mais nous pouvons aussi nous trouver en jour critique physique, émotionnel, ou intellectuel, et même dans un jour doublement voire triplement critique...
si une épreuve tombe pour nous sur un tel jour nous serons probablement désavantagés par rapport à une personne qui se trouvera, elle, en situation neutre, en quelque sorte "avec tous ses moyens"...

cela peut aussi s'observer lors d'épreuves sportives, par exemple, où les rythmes et cycles ont une grande incidence et peuvent considérablement avantager ou désavantager un participant selon sa situation cyclique du jour...

en plus des rythmes courts il y a l'incidence des cycles longs (période anniversaire, périodes critiques physiques, émotionnelles et intellectuelles...)
mais encore... l'effet peut être inverse aussi et occasionner une hyperactivité, ce qui pourra tourner à l'avantage...

solution ? il n'y en a pas vraiment, sauf à établir une carte d'identité cyclique personnelle et à faire passer des épreuves individuelles un jour neutre... ce qui matériellement est difficile voire impossible...

alors faisons comme si nous étions sur un pied d'égalité : il faut bien des outsiders... les rythmes et cycles avec leurs jours et épisodes critiques sont des "producteurs d'outsiders"... ils ont tendance à faire perdre ou gagner celui que l'on n'attendait pas forcément... en raison des handicaps liés à une situations des rythmes et cycles défavorables...

il semble s'agir en fait d'un mécanisme - d'une pulsation du vivant - que l'évolution a mis au point par nécessité et/ou pour "brasser" les situations de compétition, et ainsi donner toutes ses chances et les mêmes chances (et malchances) à tous les éléments. un système trop uniforme serait peut-être moins efficace voire un risque pour la viabilité de l'ensemble...


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