mardi 2 juin 2015

dépression et Parkinson

La dépression pourrait multiplier par trois le risque de développer la maladie de Parkinson.
Selon une étude réalisée par des chercheurs suédois, les personnes atteintes de troubles dépressifs auraient significativement plus de chances de développer un jour la maladie de Parkinson. Un risque qui serait d’autant plus important que les symptômes dépressifs sont sévères. On soupçonnait déjà que la dépression puisse avoir un certain nombre d’effets délétères sur le système nerveux, comme l’avait d’ailleurs souligné une étude publiée dans la revue « European Neuropsychopharmacology » en octobre dernier. Cette hypothèse semble aujourd’hui d’autant plus d’actualité que des scientifiques de l’université d’Umea (Suède) ont découvert que cette pathologie mentale pourrait multiplier jusqu’à trois le risque de développer la maladie de Parkinson. Un risque qui serait intrinsèquement lié au degré de sévérité des symptômes dépressifs, si l’on en croit les résultats de leur étude, publiée dans la revue Neurology. (...)
De ce fait, il est actuellement difficile de savoir lequel de ces deux facteurs influe réellement sur l’autre. « La dépression pourrait être un symptôme précoce de la maladie de Parkinson ou bien un facteur de risque », ont ainsi conclu les chercheurs.
http://sciencepost.fr/2015/06/depression-pourrait-multiplier-trois-risque-de-developper-maladie-de-parkinson/

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peut-être un troisième élément à considérer, qui est la cyclicité (oscillations hormonales ?) avec nos périodes critiques septennales alliant possible forte dépression et épisode de fragilité ?
(pour anecdote : périodes de fragilité mais périodes d'activité aussi, Parkinson ayant décrit la maladie lors de sa période critique septennale des 63 ans alors que Alzheimer a décrit la maladie lors de sa période critique des 42 ans...)

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