dimanche 26 avril 2015

patriarche

Volkswagen - Ferdinand Piëch : le pas de trop du patriarche
Il avait repris le groupe en 1993 pour en faire un fleuron mondial. Il quitte aujourd'hui piteusement le conseil de surveillance. Récit d'un gâchis. La nouvelle a fait sensation en Allemagne : Ferdinand Piëch démissionne du conseil de surveillance de Volkswagen après avoir été désavoué.
C'est un peu l'histoire de l'arroseur arrosé : Ferdinand Piëch souhaitait le départ de Martin Winterkorn, PDG de Volkswagen, et c'est lui-même qui, deux semaines plus tard, décide de son propre chef de quitter son fauteuil au sein du conseil de surveillance du plus grand groupe automobile allemand. La démission de Ferdinand Piëch et de sa femme Ursula, elle-même membre du conseil de surveillance, entre en vigueur sur-le-champ. Le départ spectaculaire de Ferdinand Piëch fait l'effet d'un séisme en Allemagne. Une fin humiliante pour une des figures les plus emblématiques de la réussite allemande d'après-guerre. Durant cinquante ans, Ferdinand Piëch, 78 ans, accompagna et modela les succès économiques de son pays. Surnommé le "patriarche", il est non seulement le patron le mieux payé d'Allemagne, mais aussi l'héritier d'une prestigieuse lignée de pionniers dans le domaine de la construction automobile. Un homme dont - jusqu'à aujourd'hui - la voix comptait. Il y a quelques semaines encore, personne n'aurait d'ailleurs jamais imaginé qu'il puisse ainsi prendre la porte. (...) Le patriarche a surestimé son pouvoir au sein du groupe et n'a plus qu'une seule option : partir. (...)Les spéculations et interprétations psychologiques vont bon train. (...)Cinquante ans d'une carrière modèle qui s'achèvent par une humiliation publique.
http://www.lepoint.fr/economie/volkswagen-ferdinand-piech-le-pas-de-trop-du-patriarche-26-04-2015-1924315_28.php

Démission avec effet immédiat Sa démission avec effet immédiat de toutes ses fonctions au sein de Volkswagen, et notamment de la présidence du conseil de surveillance qu'il dirigeait depuis 2002, a été annoncée samedi par deux communiqués distincts.
Ferdinand Piëch est imité par son épouse Ursula Piëch. L'arrivée au conseil de surveillance en 2012 de cette ancienne baby-sitter de la famille avait créé des remous. Mais sur cette question comme sur tant d'autres, le patriarche avait réussi à imposer sa volonté. http://www.challenges.fr/entreprise/20150426.CHA5295/sortie-de-route-pour-le-patriarche-de-volkswagen.html

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rajoutons-en un peu aux spéculations et interprétations psychologiques : Ferdinand Piëch a repris le groupe en période critique septennale des 56 ans pour en faire un fleuron mondial... pour une fin apparement humiliante à l'issue de la période critique septennale des 77 ans, juste après son 78ème anniversaire...
samedi est le jour critique émotionnel du patriarche... ainsi que de son épouse Ursula... elle même arrivée au conseil de surveillance avec sa période critique septennale des 56 ans... 
(compatibilité du jour critique émotionnel avec son époux - périodes et jours critiques sont des périodes qui nous "poussent à l'action")
(17/04/1937 et 19/05/1956)

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