mercredi 29 avril 2015

L'affaire Brierre

Parution aux éditions de La Bisquine de "L'affaire Brierre - Un crime insensé à la Belle-Epoque" d'Alain Denizet (avec une préface d'Alain Corbin). " Dans la nuit du 21 au 22 avril 1901 se déroule un quintuple infanticide à Corancez pour lequel le père assassin, Edouard Brierre, est condamné à la peine capitale, avant que celle-ci ne soit commuée en réclusion criminelle à perpétuité. Ce quintuple assassinat, quatre filles et un garçon, âgés de 4 à 15 ans, est une affaire criminelle qui connaît un immense retentissement en France.
Edouard Brierre est un fermier sans histoire, établi près de Chartres et qui élève seul ses six enfants depuis qu’il est veuf en 1897. Vers trois heures du matin dans la nuit du 22 avril 1901, les hurlements du fermier réveillent ses voisins les plus proches. Brierre gît sur le sol de la cuisine et il a quelques blessures superficielles, à l’exception d’une plaie à quelques centimètres du cœur. Toutes les petites victimes ont eu le crâne défoncé. Seule une des sœurs, plus âgée, qui travaille à Paris, a pu survivre au massacre. Lors des interrogatoires, Brierre affirme avoir été attaqué par deux inconnus : « J’avais à peine dépassé les grandes portes qu’un individu se jeta sur moi et me porta des coups d’un instrument tranchant. Un autre individu, que je n’ai pas vu, m’a frappé la tête. J’ai perdu connaissance et je ne me rappelle plus rien. Plus tard, je me suis traîné comme j’ai pu sur la route où j’ai crié : “ Au secours?! ” ». Tout au long du procès qui se déroule du 16 au 21 décembre 1901, Brierre clame son innocence. Mais le ministère public et les gendarmes ne le croient pas : « C’est pour vous remarier que vous avez tué ». Sa future épouse aurait déclaré qu’il avait trop d’enfants. Le mobile est faible, mais il ne faut qu’une heure et vingt minutes aux jurés pour le condamner à la peine de mort. Sa peine est commuée le 28 janvier 1902 par le président Emile Loubet. Edouard Brierre meurt le 28 mars 1910, à Saint-Laurent-du-Maroni, au bagne de Cayenne, emporté par la fièvre, sans que l’on sache s’il était innocent ou coupable de ce crime atroce." (...)
http://www.au-troisieme-oeil.com/index.php?page=actu&type=skr&news=45143

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la situation cyclique de l'intéressé correspond effectivement au scénario d'un drame septennal (période critique septennale des 42 ans et jour critique intellectuel i9, le "jour des coups de folie" et pour cela "jour des tueurs"...)

Louis-Édouard Brierrené le 26 novembre 1859

22 avril 1901 (26/11/1859)(41 ans et 5 mois)
Me 17 P(7)
Je 18
Ve 19
Sa 20 E(1)
Di 21
Lu 22 P(12) I(9)
Ma 23
Me 24
Je 25
Ve 26

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