mardi 14 avril 2015

justice

Une mère infanticide devant la justice
Une mère accusé d’avoir tuée sa fille de trois ans en 2010 est jugé pendant une semaine par la cour d’assises du Loiret. Béatrice Guido a tué en décembre 2010 sa fille âgée de trois ans en la brûlant vive au terme de trois jours d'errance: la cour d'assises du Loiret doit déterminer d'ici vendredi si elle était responsable de ses actes au moment des faits. La jeune mère, âgée à l'époque de 35 ans, avait quitté le 6 décembre 2010 son domicile de Villeblin (Yonne) sans en aviser son compagnon.
Selon les déclarations de la jeune femme, conseillère d'orientation pour l'Education nationale, elle avait l'intention de se rendre dans sa famille à Nice mais a en fait erré sur les routes du Loiret avec sa petite fille Chloé, qu'elle tentait d'étrangler, avant d'y renoncer. Au bout de cinq jours, durant lesquels elle n'a cessé de boire de l'alcool et n'a pratiquement pas alimenté sa fillette, elle a tué celle-ci en l'enfermant dans le coffre de sa voiture à laquelle elle a mis le feu sur le bord d'une route à Gien (Loiret). 
Des troubles de la personnalité L'accusée encourt la réclusion criminelle à perpétuité, mais les expertises psychiatriques seront déterminantes. Un premier expert concluait en janvier 2013 à un "état dépressif mélancolique, gravissime, sur une structure de personnalité schyzoïde, voire prépsychotique". Pour lui, le discernement de l'accusée était donc aboli et elle n'est pas accessible à une sanction pénale. Une autre expertise, menée en 2014 à la demande des parties civiles, a cependant estimé que, si le discernement de Mme Guido avait été "altéré", il n'était cependant pas "aboli" au moment des faits, et préconisait une injonction de soins dans le cadre d'un suivi socio-judiciaire en cas de jugement. L'accusée, en désaccord avec ces conclusions, avait alors demandé une contre-expertise. Celle-ci concluait en 2014 à un trouble bipolaire sur une personnalité pathologique de type schyzoïde, et pointait que Mme Guido était en phase dépressive à la fin de l'année 2010. Les experts estimaient cependant que l'accusée était accessible à une sanction pénale même si ses troubles mentaux et sa personnalité avaient "très profondèment altéré le discernement et le contrôle de ses actes". Eux aussi préconisaient une injonction de soins et une prise en charge thérapeutique "impérative". Source : Paris Match le 13 avril 2015
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=8918&hl=

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hélas un drame de la période critique septennale des 35 ans : la personne est apparemment fort mal passée par ses périodes critiques précédentes et successives : 

"J'ai fait une tentative de suicide en 1998-99." (année critique P1 des 23 ans)
""En 2003, j'ai tenté à nouveau de me suicider, avec des somnifères.(période critique septennale des 28 ans)
"A partir de 2009, les choses se dégradent fortement. De nombreux arrêts maladies apparaissent. (...)A partir de septembre 2010, elle est en arrêt constant. Des arrêts qu'elle cachait à son compagnon."En juillet 2010, une hospitalisation après une tentative de suicide (période critique septennale des 35 ans)
http://www.lyonne.fr/yonne/actualite/pays/senonais/2015/04/13/assises-infanticide-la-personnalite-de-la-mere-examinee-relire-notre-direct_11399700.html

2016 sera l'entrée dans la période critique septennale des 42 ans. (les symptômes - notamment la dépression - peuvent peuvent être particulièrement accentués chez les personnes souffrant de troubles bipolaires).

(cycles courts à vérifier : jour critique émotionnel le 6 décembre 2010 ? jours des tentatives de suicide précédentes ?)

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