Suicide du preneur d’otages de Pôle emploi qui avait appelé Rue89
C’était il y a un peu plus de trois ans, Christian Denisot avait craqué : il avait pris en otage, avec une arme qui se révéla factice, la directrice de son agence Pôle emploi, dans le XIe arrondissement de Paris, et avait appelé Rue89 pour revendiquer son geste. Il avait rédigé un « manifeste » un peu confus dans lequel il réglait à la fois ses comptes avec Pôle emploi, et réclamait la libération de la Palestine.
J’étais resté plusieurs heures au téléphone avec lui, sans nécessairement parler. Mais il voulait un « témoin » au cas où les forces de police donneraient l’assaut.
Je l’entendais alors discuter avec la directrice de son agence à propos de son propre dossier, négocier avec la police sur une autre ligne ; parfois, il revenait bavarder avec moi... Finalement, il se rendit, satisfait d’avoir réussi à faire les titres des radios et des sites, et d’avoir attiré l’attention sur son affaire.
La justice n’oublie pas
En fin de semaine dernière, Christian Denisot s’est suicidé. Entre ces deux dates, il avait passé quatre mois en détention provisoire, avant d’être remis en liberté. Il avait retrouvé un emploi grâce à une association, et avait repris une vie régulière.
Le mois dernier, il reçut une convocation pour son procès, car si la justice est lente, elle n’oublie pas et suit son cours inexorablement.
Selon ses proches, il en avait été profondément perturbé, tout avait de nouveau basculé dans sa tête : il redoutait plus que tout de retourner en prison alors qu’il voulait revivre normalement. Sans rien laisser paraître à son entourage immédiat, il a pris sa décision, et a mis fin à ses jours.
Epilogue tragique d’un destin contrarié. Enfant, Christian Denisot rêvait d’être policier, selon ses proches... Il s’est progressivement marginalisé, coupé de sa famille, sans jamais trouver un équilibre.
Pour avoir « croisé » sa vie pendant quelques heures, à un moment dramatique, je reste marqué par ce désespoir, et le fait que rien ni personne dans cette société ne peut réellement venir en aide à un individu brisé.
http://rue89.nouvelobs.com/2015/03/09/suicide-preneur-dotages-pole-emploi-avait-appele-rue89-258106
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45 ans en 2011, la personne entrait apparemment dans sa période critique septennale des 49 ans... çà peut effectivement poser un problème à une personne qui s'est réinsérée, mais reste fragilisée, si tout est remis en cause quatre ans plus tard...
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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