mardi 10 mars 2015

meurtre

Jacques Rançon : « Je l'ai vue, je l'ai menacée, elle s'est débattue, je l'ai plantée... » Nous sommes le 16 octobre 2014. Il est 2 h 54 du matin. La scène se déroule dans un des bureaux de l'antenne de police judiciaire de Perpignan (Pyrénées-Orientales). C'est la sixième audition de Jacques Rançon, en garde à vue depuis trente-six heures. L'homme, soupçonné du meurtre de Mokhtaria Chaïb et de la mutilation de son corps, le 21 décembre 1997, près de la gare de Perpignan, n'a jusqu'alors rien lâché, malgré cette trace partielle de son ADN relevée sur une des chaussures de la victime, qui a conduit à son interpellation.
 Puis Rançon se décide enfin à parler, entamant un glaçant récit. « Il était à peu près 23 heures. Il pleuvait. J'étais déjà dans la rue, je l'ai vue au niveau du terrain vague, commence-t-il. Je l'ai menacée. Je l'ai emmenée sur le terrain vague. Nous avons fait dix à quinze mètres. Je la poussais devant moi pour qu'elle avance. Je l'agrippais avec ma main droite, tenant le couteau dans ma main gauche. Je lui ai dit : déshabille-toi ! déshabille-toi ! J'ai essayé de lui faire l'amour mais je n'y suis pas arrivé car elle s'est débattue. Elle menaçait de prévenir la police et criait. Je lui ai mis des coups de couteau. Je ne sais pas combien. J'avais acheté ce couteau chez un armurier de la grande avenue où il y a les arbres. » Le patron de la PJ de Perpignan, qui mène cette ultime audition, engage le suspect à poursuivre. « Pour ne pas qu'on trouve mon ADN, je l'ai découpée, explique Jacques Rançon. J'ai mis ce que j'avais découpé dans un sac plastique blanc. » Puis « je suis redescendu jusqu'à la gare à pied ». « Pourquoi elle ? Le hasard. Je suis malade» Mokhtaria Chaïb a été tuée et atrocement mutilée le 21 décembre 1997 près de la gare de Perpignan. « Etait-ce la première fois que vous aperceviez la victime ? » questionne l'enquêteur. « Oui. Pourquoi elle ? Le hasard. Je suis malade, je n'ai jamais été soigné depuis 1997 ( NDLR : date de sa sortie de prison après avoir purgé une peine de huit ans pour un viol commis sur son ex-compagne ). Pas de traitement, ni de suivi médical. » Rançon évoque encore une « pulsion », « une folie » qui l'a poussé à agir avant d'amorcer une explication déroutante : « Sur le fait, je ne pense pas au mal. »(...)
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=487&st=45&hl=


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Jacques Rançon est né le 9 mars 1960
http://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/Perpignan-La-fin-du-mystere-638138

sa situation le soir du 21 décembre 1997 est celle de l'entrée dans le jour critique intellectuel i9

décembre 1997 (9/03/1960)
Me 17 E(22)
Je 18
Ve 19
Sa 20 P(1)
Di 21
Lu 22 I(9)
Ma 23
Me 24 E(1)
Je 25
Ve 26 P(7)


sauf erreur le meurtre de Marie Hélène Gonzales est le seul à n'avoir pas été élucidé. (1)
à tout hasard la situation de Rançon le 16 juin 1998, qui indique des éléments critiques "forts" - ce peut être une coïncidence, mais ce peut aussi être une indication intéressante...
(épisode critique physique P18/P19 (jour critique physique comme la situation précédente P18/P19 étant possiblement d'intensité plus forte que P1) et jour critique émotionnel E8)

juin 1998 (9/03/1960)
Sa 13 I(17)
Di 14
Lu 15
Ma 16 P(18)
Me 17 P(19) E(8)
Je 18
Ve 19
Sa 20
Di 21



24 septembre 1995 (Tatiana Andujar) est une veille du jour critique physique P12 (le jour critique physique est aussi présent dans les deux cas précédents) période critique septennale des 35 ans - à cinq mois de l'anniversaire. (il semblerait cependant que Rançon était en prison, sauf permission ?)


(1) édit 9/06/2015 Disparues de Perpignan : Jacques Rançon avoue le meurtre de Marie-Hélène Gonzales
Placé en garde à vue, Jacques Rançon, 52 ans, avoue le meurtre de Marie-Hélène Gonzalez, une des jeunes femmes retrouvée mutilée le 26 juin 1998 à Perpignan. (...)
http://www.leparisien.fr/faits-divers/disparues-de-perpignan-jacques-rancon-avoue-le-meurtre-de-marie-helene-gonzales-09-06-2015-4846539.php

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