jeudi 5 mars 2015

drame

Alzheimer. Une femme jugée pour avoir voulu tuer sa mère malade
Une ancienne professeur de français de 60 ans comparaît, dès jeudi, devant les assises de l'Hérault pour avoir tenter d'assassiner sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer. Elle ne supportait plus, dit-elle, « la déchéance de sa mère », atteinte de la maladie d'Alzheimer. Bernadette Colin a donc tenté, à l'aide de médicaments, d'une corde et d'un couteau, de « couper le fil du malheur » de sa mère, atteinte de cette maladie dégénérative depuis « de nombreuses années ».
Dès jeudi, et jusque lundi, cette ex-professeur de français de 60 ans comparaîtra, donc, devant les assises de l'Hérault pour « tentatives d'assassinat ». Car le 25 avril 2009, Raymonde Colin, 87 ans, était découverte par son infirmier grièvement blessée à son domicile, à Montpellier, baignant dans une mare de sang, des plaies au niveau du cou et de la poitrine. D'ultimes instants de bonheur Très vite, l'enquête avait mis en cause Bernadette, la deuxième des trois filles de la famille, enseignante au lycée Charles-de-Gaulle à Poissy. L'intéressée avait alors souligné avoir voulu donner, juste avant, d'ultimes instants de bonheur à sa mère, une ancienne institutrice veuve d'un général décédé en 2007. Bernadette Colin, en dépression après la mort de son père, avait ainsi emmené sa mère au bord de la mer, à Palavas-les-flots, lui avait acheté ses pâtisseries orientales préférées. Le soir, de retour à la maison, elle avait essayé de lui donner une mort « douce et paisible », en lui faisant avaler une boisson avec un médicament. Mais ce cocktail n'avait fait qu'endormir l'octogénaire. Le matin, constatant que sa mère n'était pas morte, elle avait tenté de l'étrangler avec une cordelette trouvée dans le salon, puis de l'étouffer avec un oreiller. A chaque fois, elle l'avait rassurée en disant: « N'aie pas peur, tout va bien, papa vient te chercher », avait-elle raconté. Ses essais ayant tous échoué, Bernadette Colin avait enfin pris un couteau de cuisine et avait frappé, notamment au niveau de la poitrine. Nouvel échec: la lame cette fois s'était tordue. Pour ces tentatives d'assassinat, Bernadette Colin encourt la réclusion criminelle a perpétuité. Mais son avocate, Me Marie-Laure Lapetina, s'est fixé comme objectif qu'elle « ne fasse pas un jour de prison supplémentaire », alors qu'elle a déjà exécuté neuf mois de détention provisoire. Raymonde Colin, qui ne s'est jamais souvenue des agressions de sa fille, est, elle, décédée en 2012 d'un cancer du foie.
http://www.ouest-france.fr/alzheimer-une-femme-jugee-pour-avoir-voulu-tuer-sa-mere-malade-3225178

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(2009 est apparemment la période critique septennale des 56 ans)



En Moselle, elle tente de supprimer son mari En septembre dernier, une femme de 80 ans a été condamnée à un an de prison avec sursis à Thionville (Moselle) pour avoir tenté de tuer son mari atteint de la maladie d'Alzheimer avant d'essayer de se suicider. Le couple «avait passé sa vie ensemble» et s'aimait, selon l'avocat de la femme, Me Marc Monossohn. Cependant, a-t-il dit, celle-ci était en grande détresse psychologique, sentant venir le poids de la vieillesse et la perte d'autonomie grandissante de son mari, au point de vouloir en finir.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/04/2060150-montpellier-jugee-assises-avoir-tente-tuer-mere-malade-alzheimer.html

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je relève ce second cas car il est arrivé apparemment en 2012, et il semblerait qu'il y ait là aussi un lien avec la période critique septennale dans laquelle l'auteur (77/78 ans alors) venait de passer... 

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