dimanche 1 mars 2015

drame

Le meurtre d’une enfant par une enfant de 14 ans dans un collège à Vandoeuvre en 1995 reste un geste inexpliqué.
(...) Le meurtre fut « un tsunami, pour l’établissement ». Depuis toutes ces années, il cherche des réponses. Mille fois il a refait le film, cherché les signes qui auraient dû alerter. « Mais personne n’a vu le coup arriver, même pas le prof qui les a eues en cours l’heure d’avant » se souvient-il. « Qui aurait pu imaginer que dans un établissement scolaire, une gamine de 5e pouvait en tuer une autre ? Entre une altercation qui tourne au pugilat et ce qui est arrivé on n’est pas dans le même registre. En Lorraine, les établissements étiquettes Réseau d’Éducation Prioritaire n’ont rien à voir avec les lycées de Créteil ou de Marseille. La Lorraine, c’est calme ». La justice aussi a cherché à comprendre. On a examiné le contexte familial. Leila, la petite meurtrière, était issue d’une famille kurde, très attachée à ses racines culturelles, qui vit toujours à Vandoeuvre. (...) La cellule Enfance maltraitée du Conseil Général de Meurthe-et-Moselle l’avait signalée « dangereuse » au parquet dès avril 1994, sans qu’aucune mesure judiciaire ne soit prise. De toute façon, ses parents n’avaient jamais déféré aux convocations de la police. Mais lors de l’instruction, on a découvert qu’elle avait fait l’objet de 104 sanctions disciplinaires prononcées par l’Education nationale, et qu’elle avait été virée du collège des Hauts de Penoy pour une agression sur un prof.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/03/01/ce-fut-un-tsunami
12/1980
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(période critique septennale des 14 ans - situation cyclique du 6 mars 1995 ? désinhibition d'un jour critique ?)

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