samedi 28 mars 2015

accident

Auxy : un drame et une énigme
La jeune femme de 29 ans qui avait causé la mort de deux retraités d’Auxy ne peut toujours pas expliquer les raisons de ce drame. Le tribunal l’a seulement privée de son permis de conduire. Le 8 août 2013 vers 12 h 30 entre Auxy et Autun, deux véhicules circulent dans le même sens. Devant, une voiturette suit sa progression. Derrière un véhicule Renault Scénic se rapproche. Sans raison apparente, le drame va se jouer en un instant dans cet environnement boisé. La voiture sans permis est percutée violemment par l’arrière et projetée dans la rivière en contrebas. Le passager est éjecté et le conducteur restera coincé. Les deux victimes, âgées de 67 et 69 ans, domiciliées à Auxy, décéderont sur les lieux de l’accident. Aucune trace d’alcool ou de stupéfiants ne sera relevée tant chez l’auteure de l’accident que sur les victimes. L’automobiliste du Scénic, une femme de 29 ans, placée en garde à vue suite aux faits, a reconnu sa responsabilité mais n’a pu fournir aucune explication sur les raisons de cet accident. Elle déclarait « ne jamais avoir vu ce véhicule de couleur vert foncé » sur cette route qu’elle empruntait quatre fois par jour. Deux témoins entendus ne pourront préciser la position de la voiturette au moment du choc fatal. « Une inattention » À l’audience correctionnelle de ce vendredi, le tribunal de Chalon a tenté de comprendre les circonstances pour le moins inexplicables de cette collision mortelle. L’automobiliste fautive, en larmes : « Je voudrais exprimer mes regrets à la famille. Je me lève avec cela tous les matins. Je suis vraiment désolée ! » Elle ajoute visiblement très émue sur les circonstances de l’accident : « J’étais fatiguée professionnellement, j’ai raccroché mon téléphone avant l’accident, je ne vois rien, il y a un choc ! Je vois du verre se briser devant moi. La couleur, c’est possible, ça fait dix ans que je prends cette route, je ne roule pas vite, j’ai un kit oreillette, je suis sortie du véhicule et je vois dans le ravin la voiture ! ». « Le fait d’avoir une conversation téléphonique vous a-t-il perturbée, avez-vous des problèmes de couple ? », demande le tribunal qui cherche une explication. La prévenue réfute ces hypothèses. « Elle avait la tête ailleurs, c’est une inattention, c’est dû au coup de téléphone. Elle était fatiguée ! », dira une partie civile par la voix de Me Petit. La voiturette confondue avec la végétation ? Pour Isabelle Durnerin « il y a deux morts aujourd’hui, cet homicide involontaire repose sur une faute, ce n’est pas un manquement délibéré, ni une négligence, elle ne sait pas pourquoi, elle n’a pas vu c’est tout ! C’est l’inattention caractérisée ». Le parquet demande une peine de 6 mois avec sursis et l’annulation de son permis. Me Sonia Halvoet pour la défense souligne qu’« elle ne conteste pas sa responsabilité. Elle en a payé le prix fort. Elle souffre. Il n’y a pas de traces de freinage. Le premier témoin à 200 mètres derrière ne voit rien » puis le conseil suggère au tribunal une autre hypothèse : « Le véhicule ne se confondait-il pas avec la végétation ? ». Le tribunal prononce uniquement l’annulation du permis avec exécution provisoire
http://www.lejsl.com/edition-autun/2015/03/28/auxy-un-drame-et-une-enigme

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à 29 ans nous sommes aux portes de la période critique septennale, mais l'aspect est aussi celui d'un accident du jour critique physique...

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