samedi 28 février 2015

Münchhausen

Une Rouennaise, atteinte du syndrome de Münchhausen par procuration, a empoisonné son bébé
Atteinte d’un trouble psychologique, une Rouennaise a administré en 2013, entre 10 à 30 cachets d’anxiolytiques par jour à son bébé. Elle a été condamnée. Une Rouennaise, atteinte du syndrome de Münchhausen par procuration, a empoisonné son bébé La mère administrait de fortes doses de médicaments à son nourrisson Une enfant, qui a aujourd’hui deux ans, a peut-être échappé de peu à la mort.
Sa mère, une Rouennaise, âgée de 28 ans, lui aurait fait avaler des doses importantes d’anxiolytiques, de somnifères et d’antidépresseurs entre le 19 mai et le 15 août 2013. Elle a été condamnée cette semaine devant le tribunal correctionnel de Rouen (Seine-Maritime) à quatre ans de prison dont trois fermes. Vomissements et coma La jeune femme atteinte du syndrome de Münchhausen par procuration - pathologie psychologique qui pousse la personne à simuler une maladie pour attirer l’attention - aurait fait ingérer à son nourrisson entre 10 à 30 cachets par jour. « Elle a utilisé son enfant pour mettre en échec le corps médical », analyse Me Stéphane Javelot, qui représente les intérêts de la petite fille. Et de s’interroger : « Jusqu’où aurait-elle pu aller pour mettre en échec le diagnostic des médecins ? » Elle aurait commencé à empoisonner sa fille quelques semaines après sa naissance, avec une période critique qui survient au mois d’août 2013. Le 1er août, le bébé pris de vomissements, d’étourdissements, s’enfonçant dans des semi-comas, est hospitalisé aux urgences pédiatriques du CHU de Rouen. Des tests sanguins révèlent une concentration importante d’anxiolytiques dans le corps de l’enfant. Doses pouvant être mortelles, même pour un adulte. Pour identifier le mal dont souffre la petite, les médecins effectuent « des tests sur le lait et le biberon », explique Me Stéphane Javelot. Ils sont négatifs. Ayant éliminé plusieurs causes possibles, le corps médical conclut « à une intoxication réalisée par un tiers ». Les soupçons se portent sur la maman, déjà suivie lors de sa grossesse par les services de l’aide sociale à l’enfance, à cause de son addiction aux médicaments. Le bébé hospitalisé, la jeune maman n’a plus que des droits de visite. Lors d’une d’entre elles, le 5 août, un membre du personnel hospitalier, « l’a vu porter le doigt à la bouche de l’enfant, après avoir mis sa main dans son jeans », décrit l’avocat de la partie civile. Et les tests sanguins réalisés par les médecins sur l’enfant s’avèrent positifs, « quand la maman est là ». Elle est placée en garde à vue le 15 août, et lors de la perquisition, les enquêteurs retrouvent à son domicile des stocks de médicaments, « dans des doses très importantes », correspondants à ceux administrés au bébé.
 L’avenir de l’enfant Lors de l’instruction, la jeune femme n’admet pas avoir fait du mal à sa fille, et dit ne pas savoir qu’elle était atteinte du syndrome de Münchhausen. A l’audience, « devant l’évidence », précise son avocat Me Philippe Drouet, elle a reconnu sa responsabilité. « Mais elle n’a pas fait cela pour intentionnellement faire du mal à sa fille ». L’enfant a été remis à sa grand-mère maternelle. « Son développement semble correct, mais elle devra être expertisée à ses dix ans, car on ne connaît pas l’impact de cette intoxication à long terme », explique Me Stéphane Javelot. La maman, qui est repartie en prison, ne veut pas revoir sa fille « avant d’être guérie », reconnaissant « être un danger pour sa fille ». Source : Paris Normandie le 27 février 2015
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=21716&hl=

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aussi possible lien avec l'entrée en période critique septennale des 28 ans lorsqu'il est question de " une période critique qui survient au mois d’août 2013. "

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