mercredi 4 février 2015

meurtre

Perpignan : écroué pour le meurtre de sa compagne défenestrée du 6e étage
Le retraité a été placé en garde à vue jeudi, 2 mois après la mort de sa concubine, victime d'une chute du 6e étage. L'affaire, terrible, avait débuté le 1er décembre dernier, à hauteur du numéro 63 de l'avenue Joffre à Perpignan. Ce jour-là, l'alerte avait été donnée auprès des sapeurs-pompiers, aux environs de 10 h, qui n'avaient pu que constater le décès d'une femme âgée de 49 ans, qui venait de chuter d'u 6e étage du bâtiment. Soit de plus d'une vingtaine de mètres, sous les yeux des passants.
Selon l'hypothèse la plus vraisemblable au départ, la malheureuse aurait, dans un geste désespéré, mis fin à ses jours en sautant par la fenêtre. D'autant qu'elle aurait déjà tenté de se suicider par le passé de la même manière.
Or, une enquête avait été immédiatement ouverte confiée aux services de police du commissariat qui étudiaient toutes les autres pistes et nourrissaient d'emblée des doutes sur les circonstances de ce décès. Les nombreuses vérifications, les constatations, les recoupements, le recueil des déclarations des différents témoins dont certains auraient signalé une bagarre dans le couple au moment des faits… permettaient ainsi de concentrer leurs soupçons sur le compagnon même de la victime. Lequel, après avoir été auditionné, avait aussitôt été interné dans un centre psychiatrique spécialisé à Thuir. Dès sa sortie, l'homme, un commercial à la retraite âgé de 67 ans, a été intercepté par les enquêteurs jeudi et conduit dans les locaux de la police où il a été placé en garde à vue. Sa relation avec la victime remontait à plus de deux ans et était émaillée de nombreuses ruptures. Le mis en cause, dont le casier judiciaire est vierge, nierait en bloc les faits qui lui sont reprochés. Il a été déféré vendredi à l'issue de son interrogatoire, a été mis en examen pour 'meurtre' puis placé en détention provisoire dans l'attente de la poursuite des investigations. "Tous les doutes sont permis et on en est au début de la procédure. Je n'ai pas de commentaire à faire sur un dossier dont le suspect ne reconnaît pas les faits" a simplement lâché Me Jean Codognes, l'avocat du retraité. Source : L'Indépendant le 3 février 2015
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