(Journal de Montréal) Accusée de meurtre, elle s’était confiée peu avant le drame
La femme accusée d’avoir tué son amoureux à Verdun avait confié deux jours avant le meurtre être battue et contrôlée par ce présumé pédophile, lors d’un entretien avec Le Journal.
«Il m’empêche de sortir et me fait mal. Je ne suis pas heureuse avec lui», avait raconté avec émotion Jessie Quannaaluk, une dame inuite de 55 ans.
Le Journal a interviewé par hasard Mme Quannaaluk dans le cadre d’un reportage sur le centre pour femmes en difficulté Chez Doris, samedi, à Montréal. Son témoignage n’a toutefois pas été publié.
Visiblement en détresse, et par moments, confuse, elle a affirmé vivre dans la rue. Elle logeait à l’occasion chez celui qu’elle appelait «son amoureux». Selon nos informations, il s’agit de Paul Brown, qu’elle aurait poignardé. Brown était accusé d’agression sur deux fillettes.
«Quand il n’est pas ivre, il est un peu plus gentil», a-t-elle alors dit en anglais.
Mme Quannaaluk prévoyait aller rejoindre son conjoint ce soir-là, pour la Saint-Valentin.
Elle répétait toutefois souffrir aux côtés de cet homme qu’elle disait violent.
«Je viens ici [Chez Doris] lorsque je réussis à m’enfuir», a-t-elle relaté.
Deux jours après avoir fait ces confidences, elle se serait rendue au logement de Paul Brown et l’aurait tué à l’arme blanche, selon l’acte d’accusation.
Possible cancer
Selon nos sources, c’est d’ailleurs Chez Doris qu’elle a été arrêtée mardi.
Celle qui se disait victime de violence conjugale avait déjà été accusée de voies de fait sur M. Brown.
Questionnée samedi à propos d’une bosse sur son front, Mme Quannaaluk a indiqué qu’il s’agissait d’une tumeur cancéreuse.
« Ce n’est pas un homme bon, il est violent et me fait du mal. » – Jessie Quannaaluk, accusée du meurtre de Paul Brown
«Je ne peux pas me faire soigner. Il [Brown] a coupé ma carte d’assurance maladie», a-t-elle avoué.
Jessie Quannaaluk vient du village nordique Ivujivik.
«Ça signifie: là où les icebergs n’arrêtent jamais de bouger, a-t-elle dit au Journal avant de fondre en larmes. Mon village me manque, même si bien des gens me voulaient du mal, là-bas.»
La dame a indiqué avoir quatre enfants et ne pas les avoir vus depuis son arrivée à Montréal, il y a 10 ans.
«Je suis seule ici.»
http://www.journaldemontreal.com/2015/02/18/accusee-de-meurtre-elle-setait-confiee-peu-avant-le-drame
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(période critique septennale des 56 ans)
édit :
Meurtre à Verdun : Tué en revenant du palais de justice
L’homme poignardé à mort lundi à Verdun était au palais de justice de Montréal quelques heures plus tôt, pour un dossier d’agression sexuelle sur deux fillettes.
Paul Andrew Brown, 57 ans, avait été retrouvé mort dans la cage d’escalier du logement où il habitait, sur la rue Manning à Verdun.
Une femme, possiblement une conjointe ou une ex-conjointe, a été accusée de meurtre non prémédité. Jessie Quannaaluk, 55 ans, a brièvement comparu ce mercredi au palais de justice de Montréal.
Elle était d’ailleurs recherchée pour avoir omis de se présenter à la cour dans une affaire de voies de fait armées sur Brown l’an passé, et pour un autre dossier d’entrave et de possession de cannabis.
Quannaaluk restera détenue au moins jusqu’à sa prochaine audience.
La victime, de son côté, attendait son procès où il était accusé d’avoir agressé deux fillettes de 10 et 11 ans entre 2006 et 2008. Un mandat d’arrestation au nom de Paul Brown avait été lancé contre lui en 2012 et il avait comparu pour la première fois l’année suivante. Le jour du drame, il avait passé plus d’une heure au palais de justice.
Fait à noter, il s’agit de la deuxième fois en deux semaines qu’un homme ayant des démêlés judiciaires relativement à des crimes sexuels est retrouvé mort, bien qu’il n’y a pas de lien entre les deux et que les circonstances divergent complètement.
La semaine passée, le multirécidiviste de 53 ans Mario Bourgeois avait été assassiné en pleine rue, à la façon du crime organisé. Une arme semi-automatique munie d’un silencieux avait été retrouvée sur place. Personne n’a encore été arrêté dans cette affaire.
http://www.journaldemontreal.com/2015/02/18/meurtre-a-verdun--tue-en-revenant-du-palais-de-justice
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apparemment une compatibilité des périodes critiques chez les deux personnes (55 et 57 ans).
l'agression des fillettes semble remonter à la période critique septennale précédente, celle des 49 ans, de l'homme tué.
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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