jeudi 19 février 2015

excuses

Un infirmier s'excuse d'avoir tué des patients par ennui
Un ancien infirmier allemand, qui a admis avoir tué une trentaine de patients avec des injections létales, a demandé pardon jeudi lors de son procès aux proches des victimes, disant avoir voulu démontrer sa capacité à les ramener à la vie. "Je suis vraiment désolé", a déclaré l'accusé, identifié comme Niels H., 38 ans, devant le tribunal d'Oldenbourg (nord) où il est jugé depuis septembre pour les meurtres de trois patients et pour tentatives de meurtre sur deux autres malades, à qui il a injecté des surdoses médicamenteuses. Son procès avait connu un énorme rebondissement le 8 janvier avec le témoignage du psychiatre qui l'avait examiné: selon l'expert, l'ex-infirmier lui avait avoué une trentaine d'homicides par overdoses lorsqu'il était employé dans une clinique de Delmenhorst, près d'Oldenbourg.
 Selon le psychiatre, l'infirmier avait confié avoir administré des surdoses médicamenteuses à une soixantaine d'autres patients qui, eux, ont survécu. Les patients, gravement malades, étaient hospitalisés en soins intensifs. Jeudi, pour sa première prise de parole devant le tribunal, Niels H. a expliqué que "la plupart du temps, la décision de (procéder à des injections) était relativement spontanée", selon des propos rapportés par l'agence allemande DPA.
 Presque morts puis ramenés à la vie Les piqûres servaient à amener les patients au bord de la mort, afin de démontrer ensuite sa capacité à les ramener à la vie, a-t-il ajouté, invoquant comme autre motif "l'ennui". Lorsqu'un patient revenait à la vie, il se sentait euphorique; à l'inverse, il était dévasté à chaque décès, a-t-il expliqué. À chaque mort, il se promettait de ne jamais recommencer mais sa détermination s'émoussait invariablement, a-t-il confié, reconnaissant que de tels actes n'étaient pas excusables. L'affaire avait débuté en 2005, lorsqu'il avait été surpris par une collègue au moment où il injectait à un patient un médicament pour le coeur. Trois ans plus tard, en 2008, il avait été condamné à sept ans et demi de prison pour tentative de meurtre. Il est incarcéré depuis. Pendant sa détention, il s'était vanté d'avoir tué une cinquantaine de patients, conduisant le Parquet d'Oldenbourg à rouvrir l'enquête. En novembre, une cellule spéciale d'enquêteurs baptisée "Kardio" a été constituée afin d'investiguer sur des décès suspects dans les établissements où l'accusé a travaillé. Pour l'heure, on ignore pourquoi ces multiples homicides n'ont pas été décelés plus tôt. Une procédure a été déclenchée par le parquet général d'Oldenbourg contre deux procureurs précédemment chargés de l'enquête afin de déceler d'éventuelles négligences. Source : AFP le 19 février 2015
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=21654&hl=

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peut-être a-t-il agit déjà avant, mais 2005 est apparemment la période critique septennale des 28 ans...

édit 15/07/2015 :
Niels Högel (* 30. Dezember 1976 in Wilhelmshaven) ist ein in mehreren Fällen zu lebenslanger Haft verurteilter deutscher Serienmörder, der von 1999 bis Mitte 2005 als Krankenpfleger in Oldenburgund Delmenhorst tätig war und während der möglicherweise größten Mordserie der bundesdeutschen Kriminalgeschichte mindestens 30 Morde begangen hat, wobei mehr als 200 Verdachtsfälle bestehen.
(Wikipédia)
http://live.nwzonline.de/Article/874900-Warum-stoppte-niemand-Niels-Hogel
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l'intéressé serait responsable de la mort d'au moins 30 patients, alors qu'il subsiste des questions au sujet de plus de 200 décès arrivés durant son exercice.
c'est apparemment une collègue qui l'a pris sur le fait le 22 juin 2005 au soir : et c'est curieusement l'entrée dans son jour critique émotionnel... il serait intéressant de regarder les dates des décès qu'on lui reproche car il apparaîtrait peut-être une prédominance du jour critique émotionnel, effectivement...

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