samedi 31 janvier 2015

procès

Un procès 35 ans après la disparition d'un enfant
Trente-cinq ans après la disparition d'un petit garçon qui avait traumatisé l'Amérique, le procès de son meurtrier présumé s'est ouvert vendredi à New York, la procureur faisant revivre devant une salle comble un Etan Patz de 6 ans, plein de vie, disparu à jamais au coin de sa rue. L'enfant au "sourire contagieux", "petit bonhomme au grand coeur" selon la procureure Joan Illuzzi Orbon, s'était évaporé le 25 mai 1979, alors qu'il allait prendre le bus scolaire, seul, pour la première fois, à deux rues de chez lui dans le quartier de Soho à Manhattan. Il n'a jamais été retrouvé et sa disparition, probablement l'une des plus célèbres aux Etats-Unis, a selon la procureure, "changé à jamais le visage de la ville", où à l'époque, les enfants jouaient encore dans la rue jusqu'au dîner.
 La salle d'audience du tribunal de Manhattan était comble pour l'ouverture du procès de Pedro Hernandez, 53 ans, dénoncé en 2012 par son beau-frère, passé aux aveux peu après et qui s'est ensuite rétracté, plaidant non coupable de meurtre et enlèvement. Son avocat, qui laisse entendre qu'un autre homme, emprisonné depuis des années pour agression d'enfant, pourrait être le coupable, a affirmé vendredi que Pedro Hernandez avait un QI de 70, très largement inférieur à la moyenne, qu'il ne savait pas différencier "ce qui est vrai de ce qui ne l'est pas", et était suivi en psychiatrie. Petit homme chauve en chemise à fines rayures et pantalon gris, Hernandez, qui avait 18 ans à l'époque, a écouté impassible toute la journée.(...)
La disparition d'Etan avait hanté New York et toute une génération de parents américains. Le visage du bambin blond aux yeux bleus, dont le père était photographe, avait été placardé pendant des mois sur d'innombrables affiches, sur des écrans à Times Square et jusque sur les boîtes de lait, une première aux Etats-Unis. Mais en dépit d'une vaste enquête, la police était restée bredouille pendant de très longues années. "Etan était mort avant même que sa mère sache qu'il avait disparu", avant même d'arriver à l'arrêt de bus, a raconté la procureure. Elle a ajouté, citant les aveux d'Hernandez, que celui-ci avait attiré l'enfant dans la cave de l'épicerie, en lui proposant un soda. Il a "immédiatement commencé à l'étrangler", et expliqué à la police qu'une fois qu'il avait commencé, "il ne pouvait pas s'arrêter", a-t-elle dit. L'adolescent avait ensuite mis le corps de l'enfant encore vivant selon lui dans un sac plastique, placé le sac dans un carton et était allé porter le carton dans une ruelle avec les poubelles. Versions variables Pedro Hernandez avait avoué son forfait à plusieurs reprises à des proches, longtemps avant ses aveux à la police en 2012, a affirmé la procureure, le décrivant comme un solitaire ayant peu d'amis, qui avait cherché à "libérer sa conscience mais sans se faire prendre", en donnant à ces proches des versions différentes de son forfait. L'épouse d'Hernandez, a-t-elle dit, avait retrouvé dans une petite boîte de son mari une photo d'Etan.(...)
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la situation d'Hernandez le jour de la disparition de Etan Patz est intéressante :

25 mai 1979 (13/01/1961)(18 ans et 4 mois)
Me 23 P(12)
Je 24
Ve 25 E(15)
Sa 26 I(9)
Di 27
Lu 28

il s'agit du jour critique émotionnel E15 le jour-même, donc un "jour fort", suivi dès le soir-même du jour critique intellectuel i9... jour que j'ai entre-temps appelé le "jour des tueurs" parce fréquemment présent lors de certains types de drame...

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