mercredi 28 janvier 2015

imitation game

« Imitation Game » : L'homme qui cassa le code nazi
Benedict Cumberbatch incarne Alan Turing, inventeur de la machine à décrypter les messages de l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.
En jouant le génial mathématicien Alan Turing sur grand écran, Benedict Cumberbatch a obtenu une nomination aux Oscars. Sans lui, la Seconde Guerre mondiale aurait certainement pris un autre tournant, s'éternisant et laissant pendant de longs mois le régime nazi, au-delà de l'année 1945, poursuivre son oeuvre d'extermination. Mathématicien surdoué, Alan Turing, le héros d'« Imitation Game », est l'homme qui a réussi à venir à bout d'une machine de guerre nazie que l'on croyait indestructible et inviolable.
A la tête d'une équipe de jeunes chercheurs mise en place par les Britanniques dans un centre gardé secret à Bletchley Park, dans la campagne du Buckinghamshire, il parvient à fabriquer un système capable de décrypter Enigma, la machine utilisée par les forces armées allemandes pour coder leurs communications. Alan Turing est l'un des premiers à parler de « programme » pour évoquer le fruit de ses recherches. Mêlant algorithmes savants, statistiques complexes et électromécanique, la Bombe de Turing, comme on appelle sa machine, permit de contourner puis de venir à bout des assauts de l'aviation et de la marine allemandes sur la Grande-Bretagne... et de renverser le cours de l'histoire.
 Homosexuel assumé Comme le raconte avec un souci du détail scientifique Andrew Hodges, lui aussi mathématicien, dans une biographie tout juste rééditée* dont est directement inspiré le film, Alan Turing est un pionnier trop méconnu, « qui n'a jamais cherché à se faire un nom » mais dont « l'invention est, en fait, l'ancêtre des programmes informatiques ou des logiciels ». Le film, de facture classique, reprend de façon académique ce passionnant destin d'un héros de guerre, interprété magistralement par Benedict Cumberbatch, connu en France pour son rôle dans la série « Sherlock ».
 Casseur de codes, le scientifique britannique est aussi un homosexuel assumé. Victime d'une sombre affaire de cambriolage mêlant l'un de ses jeunes amants, Alan Turing se retrouve malgré lui accusé d'outrage à la pudeur dans une Angleterre d'après-guerre aux lois puritaines. Plutôt que la prison, il choisit une peine de castration chimique l'entraînant dans une sévère dépression. Il est retrouvé mort chez lui en 1954, à seulement 41 ans, après avoir croqué une pomme imbibée de cyanure. Le mystère qui entoure son décès (suicide pour son biographe, meurtre pour sa mère) est à l'origine d'une rumeur bien ancrée dans les pays anglo-saxons tendant à faire croire que son funeste destin servit d'inspiration à Steve Jobs et à Steve Wozniak au moment de la fondation de leur société Apple.
http://www.leparisien.fr/cinema/critiques-cinema/imitation-game-l-homme-qui-cassa-le-code-nazi-28-01-2015-4485655.php

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(23 juin 1912 - 7 juin 1954)
la situation cyclique de Alan Turing au moment de son décès est une situation typique d'un suicide septennal : on y retrouve effectivement plusieurs éléments allant dans ce sens...
(jour critique physique, lendemain du jour critique émotionnel (natif du dimanche) à proximité de son 42ème anniversaire, donc en pleine période critique septennale des 42 ans...)


juin 1954 (23/06/1912)
Ve 4
Sa 5
Di 6 P(6) E(8)
Lu 7 P(7)
Ma 8
Me 9
Je 10

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