lundi 26 janvier 2015

crime

Assises de Ain : l'accusé avait signé son crime «joyeuses Pâques»
 Le 1er avril 2013, le corps sans vie d'Edwige Perdrix est découvert par son compagnon à Saint André de Bagé (Ain). Le procès de l'assassin présumé d'Edwige Perdrix, mère de famille d'à peine 30 ans étranglée la nuit du 31 mars au 1er avril 2013 à Saint-André-de-Bagé (Ain), s'ouvre ce lundi devant la cour d'assises de l'Ain. Dans le box : Mickaël Dental, ancien agent de sécurité de 30 ans et ex-concubin de la victime, mais aussi son frère et complice présumé, Ludovic Dental, 32 ans. Le premier est jugé pour «assassinat», le second pour «complicité d'assassinat». Les deux comparaissent détenus. Selon l'acte d'accusation, ce 31 mars 2013, Mickaël Dental informe son frère Ludovic de son projet homicide. Il va «s'occuper d'Edwige» et Ludovic comprend le message. Ce dernier accède aussi à la demande de Mickaël de lui fournir un faux alibi pour la soirée et la nuit à venir, entraînant dans son mensonge trois amis. Enfin, Mickaël imagine un code -«joyeuses Pâques»- pour prévenir son frère quand il aura tué Edwige. Et de fait, le 1er avril, un peu après 7 h du matin, Ludovic recevra un sms «joyeuses Pâques» de Mickaël, ce dernier ajoutant un «lol» non prévu au cynisme stupéfiant... (...)
L'enquête bascule quand les trois amis de Ludovic soulagent leur conscience en reconnaissant avoir menti. Ils avaient appris dans la presse que la mort d'Edwige n'avait rien de naturel. Le faux alibi s'effondre. Les deux frères sont interpellés en juin 2013. Mickaël, dont le portable n'a jamais été géolocalisé à Chalons, fait des aveux complets. Il expliquera avoir eu peur que sa compagne, qui avait une aventure avec un Maghrébin, ne parte avec lui et leur fille «au bled»... Chez Mickaël Dental, l'expert-psychologue (auquel le mis en examen déclare qu'il n'a pas eu l'intention de tuer sa compagne, juste de l'empêcher de crier) a noté un sentiment de culpabilité «profond et à priori sincère». Quant à l'expert-psychiatre, il estime que le sms «joyeuses Pâques» peut faire suspecter des faits commis par un «jaloux paranoïaque ou un pervers froid ou cynique». Source : Le Parisien le 26 janvier 2015
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