Meurtre de M.-Jeanne Horlait aux assises de Mons : la fille adoptive utilise un tournevis pour enlever les traces d'ADN
Une femme tétanisée, terrorisée par la fureur de son compagnon, voilà comment Marie-Ellen Horlait a décrit son état d’esprit au moment du drame survenu le 17 janvier 2013 à La Bouverie. Durant son interrogatoire, la fille adoptive de la victime a donc pour la première fois parlé de panique, contestant avoir attendu que Michaël Brack, son compagnon, tue sa maman. Même si elle confirme avoir eu l’idée de maquiller le crime, Marie-Ellen Horlait conteste tout acte réfléchi.
Marie-Ellen Horlait et Michaël Brack sont accusés du meurtre de Marie-Jeanne Horlait.
Détenus à la prison de Mons, Marie-Ellen Horlait et Michaël Brack sont toujours ensemble. C’est en tout cas ce qu’ont expliqué ce mardi les accusés du meurtre de Marie-Jeanne Horlait (maman adoptive de Marie-Ellen). Pourtant, au sein de la défense, on sent bien que chacun défendra son propre intérêt jusqu’à la fin de ce procès lié au drame survenu le 17 janvier 2013.
Durant son interrogatoire, Michaël Brack, en aveux des nombreux coups portés à la victime, a expliqué qu’il a probablement fait pire que ce qui a été décrit par l’avocat général dans l’acte d’accusation. « L’état dans lequel j’étais n’avait plus rien de normal », a déclaré l’homme de 37 ans. Ce mardi, il a notamment avoué s’être laissé tomber volontairement avec les deux genoux sur la victime.
De son côté, Marie-Ellen Horlait a pour la première fois évoqué un sentiment de panique au moment où la tension est montée entre sa maman et Michaël le soir du drame. Accusée d’être co-auteur du meurtre, celle-ci a expliqué que Michaël était « dans une furie incroyable. J’ai senti que le pire allait arriver. Il m’a ordonné de m’asseoir et d’attendre (NDLR : dans une autre pièce). J’étais terrorisée.»
Marie-Ellen a contesté l’acte réfléchi, revenant sur certaines de ses déclarations comme celle donnée à la juge d’instruction durant laquelle elle a raconté avoir attendu que Michaël tue Marie-Jeanne. «J’ai attendu le silence.» Toutefois, celle-ci a reconnu avoir eu l’idée de maquiller le crime en mort naturelle. Pour cela, elle a utilisé un tournevis pour effacer les traces génétiques contenues sous les ongles de Marie-Jeanne. Malgré l’horreur des faits, l’amour semble toujours présent entre les accusés. « Il a tué ma mère mais je l’aime plus que tout », a confié Marie-Ellen.
Plus d’infos dans l’édition de ce mercredi.
http://www.sudinfo.be/1171764/article/2014-12-16/meurtre-de-m-jeanne-horlait-aux-assises-de-mons-la-fille-adoptive-utilise-un-tou
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drame de la période critique septennale des 35 ans et peut-être du jour critique émotionnel (notre jour de colère... mais le tout à vérifier)
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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