Champigneulles : le bébé secoué a succombé
Prise en charge au domicile familial à Champigneulles, la petite Alyssa, âgée d’un mois, qui présentait les symptômes du bébé secoué, n’a pas survécu. Ses parents ont été placés en garde à vue.
A l’arrivée des secours dans cet appartement du quartier populaire des Mouettes, à Champigneulles, la petite Alyssa, âgée d’un mois, est inconsciente. A priori, c’est la mère qui, en ce jour de Noël, a appelé les pompiers alors que le couple est présent dans son logement du bâtiment « Séverine », entrée B.
Les parents vont accompagner leur bébé qui est transféré d’urgence vers la réanimation pédiatrique de l’hôpital d’enfants du CHU-Brabois. Avant de se volatiliser tandis qu’Alyssa semble en état de mort cérébrale et que selon les médecins, la petite victime présente les symptômes du bébé secoué. L’enfant ne survivra pas et décédera au cours de la nuit.
Les gendarmes de la Compagnie de Nancy vont alors tout mettre en œuvre pour retrouver Jonathan et Aurore, les parents. Le couple doit s’expliquer sur les circonstances dans lesquelles leur bébé, né le 16 novembre à Nancy, a pu trouver la mort.
Un dispositif de surveillance, discret, est mis en place dans le périmètre de leur appartement de la rue Jean-Jaurès et hier matin, le couple est interpellé sans difficulté à proximité de son domicile. La mère, 29 ans et le père, 25 ans, sont ensuite placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Frouard. Ce dernier est défavorablement connu de la justice pour de multiples faits de violence.
Tous deux sont suspectés de « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Avec les circonstances aggravantes que ces violences sont susceptibles d’avoir été commises par « ascendant, sur un mineur de 15 ans ». La peine encourue est de 30 années de réclusion criminelle.
La garde à vue a été prolongée hier soir et l’enquête s’attache à déterminer qui, de la mère ou du père, voire un tiers, pourrait être à l’origine de ces violences. Le corps d’Alyssa sera autopsié la semaine prochaine à l’institut médico-légal de Nancy.
http://www.republicain-lorrain.fr/meurthe-et-moselle/2014/12/27/champigneulles-le-bebe-secoue-a-succombe
bbP17
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édit 29/12 :
Bébé secoué à Champigneulles : le père écroué
A Champigneulles , le père de la petite fille décédée à Noël affirme qu’il s’agit d’un accident. Il a néanmoins été mis en examen.
Le père était seul en train de changer son bébé, dans son appartement du bâtiment Séverine à Champigneulles lorsque le drame s’est produit.
Un dramatique accident. C’est la version livrée, ce dimanche, à une juge d’instruction de Nancy, par Jonathan Tombu. Agé de 25 ans, ce jeune père de Champigneulles a expliqué qu’il n’avait pas voulu la mort de sa petite fille d’un mois, Alyssa, ni lui faire le moindre mal.
Tout a basculé le 24 décembre, en fin d’après-midi, alors qu’il était seul dans l’appartement du quartier sensible des Mouettes qu’il occupe avec sa compagne. Celle-ci était partie faire des courses. Le jeune père s’occupait du bébé. Il l’a changé. Et c’est au moment de jeter la couche que le drame se serait produit. Il s’est dirigé vers la poubelle. Son bébé dans les bras.
« Il explique qu’il a trébuché sur une rallonge électrique, qu’il a laissé échapper l’enfant et qu’il l’a rattrapé par une cheville avant qu’il touche le sol », indique son avocat, Me Mathieu Casanova. Il n’y aurait donc pas eu de choc direct à la tête. Juste un début de chute et une secousse lorsque l’enfant aurait été récupéré.
L’état de santé de la petite fille ne s’est pas dégradé tout de suite. En début de soirée, le bébé a refusé de manger et s’est mis à beaucoup pleurer. Il a fini par s’alimenter mais a continué à pleurer. Inquiets, les parents ont alors fait appel au médecin de garde.
Celui-ci s’est rendu sur place. Il a examiné le nourrisson. Mais il n’a rien détecté d’anormal. C’est le lendemain, en fin de matinée, que la petite Alyssa a perdu connaissance. Sa mère a alors appelé les pompiers qui ont pris en charge le bébé et l’ont conduit au CHU de Nancy-Brabois.
Autopsie cruciale
L’enfant est décédé quelques heures après son hospitalisation. Les médecins ont diagnostiqué un hématome sous-dural, c’est-à-dire entre la boîte crânienne et le cerveau. Ce qui correspond à l’un des signes cliniques du syndrome du bébé secoué.
Mais le père nie totalement avoir secoué volontairement son enfant. Sa version est-elle crédible ? Seule l’autopsie du corps de la petite victime pourra le déterminer. Elle doit avoir lieu en début de semaine à l’institut médico-légal de Nancy et elle sera cruciale. En attendant, Jonathan Tombu a été mis en examen, ce dimanche, par la juge d’instruction pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Avec deux circonstances aggravantes. Le fait que les violences ont été commises « par un ascendant » et « sur mineur de moins de 15 ans ». Ce qui fait encourir au jeune père une peine pouvant aller jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle. À l’issue de sa mise en examen, il a été placé en détention provisoire.
Source : L'Est Républicain le 29 décembre 2014
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=21372&hl=
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(une situation bébé/auteur d'un accident ou d'un secouement n'est pas forcément la même)
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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