vendredi 28 novembre 2014

suicide

Le rapport du coroner sur la mort du caporal-chef Michael Beaulieu, retrouvé sans vie le 24 août dernier dans le garage de sa résidence à Valcartier, non loin de la base, conclut à une mort violente par suicide, mais pointe comme causes, non pas le syndrome de stress post-traumatique (SSPT), mais plutôt les multiples réaffectations, l’éloignement, la dépression, sa séparation en 2013 et la crainte d’être viré des Forces armées parce que plus à la hauteur. Le caporal-chef Beaulieu était technicien en systèmes avioniques au 430e escadron tactique d’hélicoptères, situé sur la base des Forces canadiennes Valcartier. Il était responsable de l’entretien de tous les systèmes électroniques à bord des hélicoptères. Enrôlé en février 2002, il avait joint les rangs de l’Aviation royale canadienne et s’était retrouvé successivement à Greenwood, Kingston et Shearwater, pour finalement se retrouver, en 2006, à Valcartier. Il avait été déployé une fois en Afghanistan, en 2009. Le caporal-chef Beaulieu était suivi pour trouble de l’adaptation avec à la fois anxiété et humeur dépressive., révèle le rapport du coroner Jean-Marc Picard qui fait état de deux dépressions majeures l’une en 2010 et l’autre en 2011. La revue de son dossier médical nous apprend, dit le rapport, que sa mission en Afghanistan d’avril à novembre 2009 n’était pas l’élément déclencheur de sa dépression de 2010 car il n’a pas vécu d’événement à haut potentiel traumatique. (...)  À la mi-juillet 2014, il a commencé à avoir des pensées suicidaires, mais se sentait en contrôle pour ne pas en arriver là. Malgré sa médication (somnifère, antidépresseur), il souffrait d’insomnie, de pensées obsessionnelles et de crises de panique quotidiennes qu’il n’arrivait pas à contrôler. (...)
 Dans deux autres de ces cas, celui du caporal-chef Sylvain «Peanut» Lelièvre et celui du capitaine Philippe Boudreau, le bureau du coroner de Québec a terminé son enquête et conclut, dans un cas, au suicide, dans l’autre, à une mort naturelle. Avant d’avoir un portrait plus exact de la situation, il faudra toutefois attendre les résultats de toutes les enquêtes du sur les décès survenus dans cette période. Les suicides peuvent avoir plusieurs causes, comme on le voit dans le cas de Michael Beaulieu, et, tel qu’illustré ici, on ne peut tous les prévenir, bien que cela ne peut en aucun cas servir de prétexte à ne pas prévenir ceux qui peuvent l’être. Il semble aussi à la lumière du rapport d’aujourd’hui qu’avec ces exigences, ces multiples réaffectations, l’éloignement et tout ce qu’elle comporte de renoncement, la vie militaire soit en elle même un défi, même quand nos militaires ne sont pas soumis à des événements traumatiques en déploiement.
http://www.45enord.ca/2014/11/sucide-du-caporal-chef-michael-beaulieu-le-sspt-hors-de-cause-dit-le-coroner/

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il pourrait bien s'agir de problèmes qui ont démarré avec la période critique septennale des 28 ans (2009) et qui se sont accentués avec l'arrivée de l'année critique intellectuelle i1 après le 33ème anniversaire (pensées suicidaires mi-juillet 2014)
(le jour critique intellectuel i9 - jour critique du cerveau - peut perturber car peut être à l'origine de "pensées qui tournent en boucle")

Date de naissance : 18 juin 1981 Date décès : 24 août 2014
 (33 ans et 2 mois - année i1)(lendemain de jour critique intellectuel i9 et veille de P1)

août 2014 (18/06/1981)
Je 21 E(22)
Ve 22
Sa 23 I(9)
Di 24
Lu 25 P(1)
Ma 26
Me 27

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