vendredi 7 novembre 2014

drame

Ignace Grifo, l’architecte parisien de renom, n’avait pas supporté l’idée que son épouse veuille divorcer. Les parties civiles doutent du caractère passionnel de son crime. Réquisitoire vendredi matin La cour d'assises du Var a achevé jeudi l'instruction du procès d'Ignace Grifo, l'architecte parisien accusé d'avoir égorgé son épouse lors d'une dispute, le soir du 14 août 2011 dans leur résidence secondaire de Saint-Raphaël. Lors d'un ultime interrogatoire, l'accusé n'a pu préciser sa position davantage qu'il ne l'avait fait le premier jour. « Reconnaissez-vous avoir volontairement donné la mort à votre épouse », a questionné l'avocat général. Étant précisé qu'en cas de culpabilité de meurtre la peine maximum est la perpétuité, et qu'elle tombe à vingt ans pour des coups mortels. « Je confirme que je me sens totalement coupable. Je n'avais pas l'intention de lui faire du mal. Je l'aimais ma femme. » Crime passionnel ? Auparavant, la personnalité d'Ignace Grifo a été passée au crible à travers les expertises et contre-expertises de quatre psychiatres et psychologues. Les uns et les autres s'accordaient pour décrire un homme intelligent, cultivé, parfaitement socialisé, et aussi relativement possessif, ne pouvant supporter le désir d'autonomie de son épouse. Sur son incapacité à décrire son geste criminel, la question restait entière. Soit c'était parce qu'il ne voulait pas, dans un but utilitaire, soit c'était par un mécanisme inconscient de refoulement défensif. Un des psychiatres a estimé qu'il ne s'agissait pas d'un véritable crime passionnel. Ce qui a fait bondir Me Eric Dupond-Moretti, dévoilant ce qui sera aujourd'hui son axe de défense. « On n'est pas dans un crime crapuleux, la cour doit en tenir compte. Soyez nuancés. Le crime volontaire peut se décliner différemment. Il y a le type qui met un casque et va commettre un braquage, et il y a Grifo. » Entre culpabilité et responsabilité Alors, crime passionnel ? En charge des intérêts d'Anne-Sophie Grifo, 15 ans, Me Laure Bonnevialle-Haller avait sa conviction. « Il voulait qu'elle arrête de crier. Il est allé chercher le cutter. Il a porté un coup à la gorge. Il a dû voir le sang couler. Il ne s'est pas arrêté. Il a porté un deuxième coup. Ce n'est pas un crime d'amour mais un crime d'orgueil, de possessivité. » Pour Me Florence Leroux-Ghristi, qui représente Sandra, l'aînée des filles de la victime, les propos qu'avait tenus Ignace Grifo à l'un des psychologues étaient révélateurs de son état d'esprit. « Il a dit : " je suis coupable, mais pas vraiment responsable ". Sa problématique, c'est de dire qu'il n'avait pas le choix. Catherine Grifo n'est tout de même pas responsable de ce qui lui est arrivé. » L'avocat général Mickaël Darras prononcera ce matin son réquisitoire. Trois plaidoiries de défense suivront.
http://www.varmatin.com/frejus/meurtre-de-saint-raphael-le-verdict-tombera-vendredi-soir.1918028.html

 ========================

Ignace GRIFO est né le 24 avril 1958
sa situation le jour du drame est intéressante car il s'agit du jour critique intellectuel i1, premier jour de ce cycle du cerveau. pas trouvé de données concernant l'épouse : ce serait intéressant aussi puisqu'il semblerait qu'il voulait "qu'elle arrête de crier"...

14 août 2011 (24/04/1958) 
Je 11 E(8)
Ve 12
Sa 13 P(12)
Di 14 I(1)
Lu 15
Ma 16
Me 17

Aucun commentaire: