Ouverture du procès pour viol et meurtre des cambrioleurs de Saint-Ouen
Le procès en appel de trois hommes accusés de cambriolages en Seine-Saint-Denis pendant l’été 2007, au cours desquels une femme avait été tuée et une autre violée, s’est ouvert mardi devant les assises du Val-de-Marne.
Deux d’entre eux, qui comparaissent détenus, ont le visage émacié, les traits durs. Aziz Fathi, qui s’est présenté d’une voix sourde comme «sans profession», est le principal accusé de trois affaires qui seront étudiées pendant deux semaines.
Le parquet général, qui réclamait la perpétuité à son encontre en 2011, avait fait appel de sa condamnation à 26 années de réclusion, ainsi que de celle de 15 ans pour son complice, Ali Bifrgane, et de l’acquittement du troisième homme, Ridouane Ait Tmzgou.
L’implication de ce dernier, qui comparait désormais libre, avait fait débat en première instance.
L’affaire commence le 27 juillet 2007 à Saint-Ouen, rue du Plaisir. Lors d’une intervention pour un feu d’appartement, les pompiers découvrent une femme nue, les chevilles entravées et la gorge tailladée.
Deux cambrioleurs, entrés par la fenêtre en pleine nuit, l’ont violée à plusieurs reprises et ont mis le feu à son matelas pour effacer leurs traces. La victime est aussitôt conduite à l’hôpital au service des grands brûlés, et survit.
Grâce au téléphone portable volé à la victime et des extraits d’ADN, les enquêteurs remontent jusqu’à Aziz Fathi et Ali Bifrgane. Les deux amis sont en vacances dans un camping du sud de la France.
Mais de retour à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), le premier, aujourd’hui âgé de 40 ans, commet, selon l’accusation, un nouveau crime le 13 août.
Alors qu’il passe l’après-midi dans les bars avec Ali Bifrgane, Aziz Fathi s’absente et rentre par la fenêtre dans un appartement. Surpris par la propriétaire des lieux, une dame de 96 ans, il saisit un couteau et la frappe mortellement à 62 reprises, avant de s’emparer de bijoux.
Des perquisitions à son domicile permettent d’en retrouver une partie. Entendu par les policiers, l’homme reconnait d’abord les faits puis change plusieurs fois sa version. Il finit par évoquer «Max», incarnation de son propre côté obscur, et concède avoir agi seul sous l’influence de l’alcool et de la drogue.
Par la suite, les investigations permettent de relier Aziz Fathi à un troisième cambriolage avec violence, commis le 11 juillet au domicile d’un couple de restaurateurs. Les enquêteurs pensent identifier Ridouane Ait Tmzgou, membre de la famille d’Aziz Fathi, comme son complice.
Les réquisitions sont attendues le 6 novembre et le verdict le lendemain.
http://www.liberation.fr/societe/2014/10/28/ouverture-du-proces-pour-viol-et-meurtre-des-cambrioleurs-de-saint-ouen_1131197
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(il pourrait y avoir un lien cyclique entre les trois dates, mais à vérifier).
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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