Le mari de retour sur les lieux du crime
lundi 17 mars dernier à Bissey-sous-Cruchaud, en Côte chalonnaise, Marie-France Schatz a reçu une trentaine de coups de couteau alors qu’elle se trouvait à son domicile.
François Schatz, suspecté du meurtre de son épouse Marie-France au mois de mars dernier à leur domicile de Bissey-sous-Cruchaud, en Côte chalonnaise, a été ramené par les gendarmes sur les lieux du meurtre en milieu de semaine dernière. C’est à la demande du juge d’instruction chalonnais que le suspect numéro un a été remis en condition sept mois après l’homicide afin de retracer le scénario du jour de l’agression fatale et refaire les gestes qu’il avait dit avoir réalisés lors de sa garde à vue. Devant les enquêteurs, le conjoint de la quadragénaire n’avait pas résisté longtemps en avouant être l’auteur des faits criminels. Il avait reconnu avoir assené une trentaine de coups de couteau à sa femme, dont deux mortels portés au cœur.
Il s’était lui-même planté un coup de couteau dans la poitrine
Entendu par les gendarmes après une brève hospitalisation suite au coup de couteau qu’il s’était lui-même planté dans la poitrine, il avait été déféré avant d’être mis en examen pour meurtre. Le Juge des libertés et de la détention (JLD) avait décidé le placement en détention provisoire de ce père de famille de trois enfants. Ce geste fatal aurait été lié à des « difficultés d’ordre conjugal », selon les premières déclarations à l’époque du mis en examen. Les faits criminels s’étaient déroulés en pleine journée, vers 13 heures.
Le mari était rentré dans une colère noire après avoir compris que son épouse souhaitait le quitter. Il avait reconnu avoir été pris d’un coup de folie. Il avait expliqué comment il s’était saisi d’un couteau posé sur l’évier de la cuisine avant d’asséner les coups sur le corps de Marie-France Schatz. Réalisant la gravité de la situation, il avait décidé d’en finir avec la vie. « Comme ça, on partira ensemble… », aurait-il rapporté aux gendarmes lors de sa garde à vue. Il avait foncé alors dans le proche camping-car de la famille pour se planter un Opinel dans la poitrine. C’est la fille Schatz, présente chez ses parents, qui découvrira la scène macabre.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2014/10/06/le-mari-de-retour-sur-les-lieux-du-crime
310870P12E1
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(pas trouvé l'âge du mari.. l'épouse avait 44 ans et se trouvait apparemment dans un jour doublement critique fort le jour du drame)
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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