dimanche 5 octobre 2014

folie

Faut-il être «fou» pour tuer ?
Luka Rocco Magnotta, 32 ans, a reçu un diagnostic de schizophrénie paranoïde à l'adolescence, a tué et dépecé un étudiant chinois en 2012. Pascal Morin, 35 ans, schizophrène, a tué sa mère et ses deux nièces de 8 et 11 ans, lui aussi en 2012. Marc Laliberté, 36 ans, très profondément dépressif, apparemment au point de ne «plus voir clair», a tué ses trois enfants en 2008 après un pacte de suicide avec sa conjointe, Cathie Gauthier. À en juger par les affaires d'homicides les plus médiatisées des dernières années, cela semble clair : il faut être «maboule» pour tuer son prochain. Quiconque ayant deux cents de santé d'esprit est à l'abri de tout ça, n'est-ce pas? Or sans être faux, c'est seulement vrai en partie - et le reste de la vérité est un brin dérangeant.(...)
Mais cela reste des statistiques. On connaît bien des cas de gens qui y cadrent mal, qui avaient tout pour réussir - ou, du moins, ne pas devenir assassin - et qui ont très mal fini. Un des cas les plus tristement célèbres est celui d'Eric Harris, celui qui a tué 13 personnes avec un complice à l'école secondaire de Columbine, en 1999. Il venait pourtant d'une bonne famille du Kansas, aimante et structurante (encore qu'il était victime d'intimidation). Il n'en est pas moins devenu, littéralement, un psychopathe.(...)
http://www.au-troisieme-oeil.com/index.php?page=actu&type=skr&news=44425

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"est-ce qu'un tueur potentiel sommeille en chacun de nous ? Et si oui, qu'est-ce qui le fait sortir ?"

en chacun de nous je ne crois pas, sans cela ce serait peut-être le chaos ? 
mais ce qui le fait sortir là où il sommeille m'intéresse particulièrement, puisque je pense que ce sont entre autres les "épisodes critiques" des rythmes et cycles psychiques humains... 
ceux-ci ont un effet de "désinhibiteur périodique". (1)
on peut regarder les drames cités, même si toutes les données ne sont pas connues (il faut disposer de la date de naissance pour savoir si la personne a agit en jour critique des cycles courts - le cas très souvent, par exemple) mais certains éléments cycliques sont toujours présents : 
Luka Magnotta : année i1 et épisode triplement critique des cycles courts. l'adolescence est la période critique septennale des 14 ans.
http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2014/09/depeceur.html
Pascal Morin : période critique septennale des 35 ans (cycles courts inconnus)
http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2012/09/drame-septennal_18.html
Marc Laliberté/Cathie Gauthier : période critique septennale des 35 ans de l'épouse et année critique P1 pour l'époux qui aurait plutôt 46 ans et non 36. (cycles courts inconnus)
http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2009/10/suicide-et-infanticide.html
Eric Harris se trouve à côté de son anniversaire en année P18 (cycles courts situation neutre)
http://cycleshistoire.blogspot.fr/2013/12/fusillade-de-columbine.html


"Dans l'ensemble... les gens qui commettent des meurtres partagent, dans leur grande majorité, une caractéristique : ils sont impulsifs. À des degrés divers, leur cortex préfrontal, une partie du cerveau située à l'avant de la tête et qui sert de «frein» aux pulsions, est moins actif que la moyenne - et il y a des liens à faire ici avec l'alcool, qui désinhibe."

intéressant, ce lien entre impulsivité et "frein" du cortex préfrontal... et effectivement : les éléments critiques dont je parle semblent avoir un effet désinhibiteur analogue à celui de l'alcool et il m'est arrivé pour cela de parler de l'ivresse du jour critique émotionnel ou de la période critique septennale...

je pense qu'il faut aussi faire la différence entre les meurtres "impulsifs" (colère, rage ou "coup de folie") et ceux "réfléchis" ou prémédités... des éléments différents semblant alors en cause... 


(1) http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/p/pulsionsdesinhibition.html

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