jeudi 2 octobre 2014

bébé secoué

La cour et le jury ont déclaré Ana Pioche coupable de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur le petit Julien. Le président Bresciani a rendu le verdict : Ana Pioche a été condamnée à cinq ans de prison et à une mise à l’épreuve.
 À peine laisse-t-elle rouler quelques larmes. Au deuxième et dernier jour de son procès, Ana Pioche s’enferme dans son scénario. Qu’importe les incohérences largement démontrées. À l’entendre, c’est bien le malaise de l’enfant qui a provoqué sa réaction. « Je ne voulais pas. J’étais dans une panique pas possible quand je l’ai vu, le teint jaune et les lèvres violettes. Alors je l’ai secoué peut-être un peu plus fort que prévu et je n’aurais pas dû. » Face à l’insistance de Sandrine Delorme, avocat général, l’accusée ne cède pas d’un pouce. Elle garde le cap.(...) Fidèle à ce comportement, elle suit des yeux la mère du petit Julien lorsqu’elle s’avance à la barre. Son visage fermé, imperméable à la douleur, tranche avec les cris, la souffrance, l’immense douleur de celle qui a perdu son fils. « C’est cette femme qui l’a tué. Pourquoi ? Dites-moi pourquoi. Je veux savoir enfin après toutes ces années pourquoi cette femme a tué mon fils. » La mère s’effondre et l’assistante maternelle garde les yeux secs. (...)
 Pas à pas, Me Leroy retrace l’histoire telle qu’il l’envisage depuis les premiers jours, « cet enfant dont les experts témoignent de la bonne santé a été brutalement, violemment secoué au point que les veines de son cerveau se sont arrachées. Comme le précise l’expert, le malaise est une conséquence du secouement et pas l’inverse ». Dans l’esprit de l’avocat des parties civiles, aucun doute ne plane au-dessus de ce drame à huis clos. « J’aurais aimé, nous aurions aimé qu’elle assume. » Même écho pour l’avocat général qui ne croit rien de la version de l’accusée. « Rien n’a de sens dans ses déclarations. Tout vient en contradiction avec les éléments objectifs du dossier. Ce que je crois, c’est qu’elle a été dépassée par les pleurs d’un enfant avec lequel elle ne parvenait pas à tisser un lien. Elle a perdu patience. Elle ne peut pas l’admettre, mais elle a secoué cet enfant jusqu’à provoquer sa mort. » Sandrine Delorme persiste et signe, « les violences volontaires sont bien caractérisées ». Ana Pioche devra purger cinq années de prison dont trente mois assortis d’un sursis et d’une mise à l’épreuve. À l’inverse, Me Pouguet, conseil d’Ana Pioche, ne croit rien de la coupable intention. « Elle a cru qu’il faisait un malaise ou il en a fait un et c’est pour ça qu’elle l’a secoué. » La constance de ses déclarations plaide pour cette femme « sincère », l’absence de mobile ruine l’idée même d’une histoire montée de toute pièce. « Ce n’est pas une menteuse. À la douleur des victimes, ne rajoutez pas une erreur judiciaire. » Ana Pioche a été condamnée à cinq ans de prison dont quatre assortis d’un sursis et d’une mise à l’épreuve. Celle qui comparaissait libre est ressortie menottes aux poignets. Jamais plus elle ne pourra exercer le métier d’assistante maternelle. Compte rendu d’audience Céline Tillier
http://www.lest-eclair.fr/faits-divers-justice/bebe-secoue-cinq-ans-dont-quatre-avec-sursis-pour-la-nounou-ia0b0n287000

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comme l'ensemble de ma théorie des rythmes et cycles, cela reste à vérifier, découvrir et étudier, mais les situations cycliques pourraient peut-être donner des indications : en effet bébé a tendance à pleurer ou faire un malaise lorqu'il se trouve dans un jour critique physique, alors qu'une personne peut malheureusement secouer un bébé si elle ne se maîtrise pas, en présence d'un tel scénario mais surtout si elle se trouve elle-même dans une situation de fragilité comme son jour critique émotionnel ou certains jours critiques physiques...
(période critique septennale aussi : pas trouvé l'âge de la nounou)

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