lundi 27 octobre 2014

accro

Des accros au sexe soignés à Québec
Plus d’une douzaine d’hommes traités à Robert-Giffard depuis 2012
Les personnes souffrant d’un trouble d’hypersexualité peuvent recevoir, à Québec, un traitement unique dans la province. Ce service a été mis en place à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec (IUSMQ), anciennement connu sous le nom de Centre hospitalier Robert-Giffard.
 Depuis octobre 2012, la clinique a accueilli plus d’une douzaine d’hommes au cours de séances de groupe hebdomadaires de deux heures s’échelonnant sur un an. Voici comment l’hypersexualité peut se manifester: monsieur est accro aux services d’escortes et de masseuses. Il sait que ses besoins sexuels sont excessifs, mais il est incapable de se passer de ces séances quasi quotidiennes. «Parfois, c’est la conjointe ou l’employeur qui a découvert que l’homme consommait quantité de pornographie sur internet. Il risque de perdre son emploi ou que sa femme le quitte», explique la sexologue Isabelle Proulx, qui coordonne ce nouveau service avec le psychologue Mathieu Couture. Puits sans fond Certains ont accumulé des dettes importantes liées à l’achat effréné de services sexuels ou de pornographie. «Ces gens sont pris dans leur dépendance. Au lieu d’être une source d’épanouissement, la sexualité est devenue pour eux une source de détresse, de souffrance, un puits sans fond, car leur vrai besoin n’est jamais comblé. Lorsqu’on est dépendant, on n’est pas libre», observe la thérapeute. Un peu comme l’alcoolique qui n’a aucun plaisir à goûter un grand cru, illustre-t-elle. Il n’est pas rare que ces hommes présentent des symptômes de dépression, d’anxiété, voire dans certains cas, des idées suicidaires. 
Exutoire Ils sont de tous âges et de toutes conditions socioéconomiques. Oubliez le mythe de l’homme seul, sans charme, qui n’a aucun succès et ne parvient pas à trouver de partenaire. «Il n’y a pas de portrait type. Ces hommes ont souvent une conjointe et ont très bien réussi dans la vie. Ils ont de la difficulté à gérer leurs émotions. Ils utilisent la sexualité dans des moments d’anxiété, de stress, pour apaiser leurs tensions. Cela devient un moyen de fuite», constate Isabelle Proulx. Les hommes souffrant d’hypersexualité ont très souvent une histoire commune de difficultés à entrer en intimité avec quelqu’un. C’est plus facile de payer des services sexuels que d’établir des liens affectifs avec une partenaire. Certaines blessures remontent à plusieurs années, abus dans l’enfance, problème d’affirmation de sa masculinité ou d’orientation sexuelle. «Cela n’arrive pas dans un beau ciel bleu», glisse la thérapeute. Les hommes doivent être envoyés par leur médecin de famille via le guichet régional d’accès en santé mentale. Les consultations sont gratuites.

ILS ONT SOUFFERT DE DÉPENDANCE AU SEXE
DAVID DUCHOVNY Après avoir traqué les extraterrestres dans la peau de l’agent Mulder pendant plusieurs années, la dépendance au sexe a forcé l’acteur à suivre une thérapie en 2008. 
MICHAEL DOUGLAS L’acteur, qui a notamment incarné le requin de la finance Gordon Gekko, a été traité au cours des années 90. 
TIGER WOODS Le célèbre golfeur a vu sa carrière dérailler après le dévoilement de ses nombreuses infidélités. Thérapie, divorce et perte de commanditaires ont suivi le scandale.
http://www.journaldemontreal.com/2014/10/26/des-accros-au-sexe-soignes-a-quebec

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pas forcément tous âges, semblerait-t-il...
2008 est pour David Duchovny la période critique septennale des 49 ans
1992 est pour Michael Douglas la période critique septennale des 49 ans
2009 est pour Tiger Woods la période critique septennale des 35 ans...

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