Le braquage presque parfait de deux salariés de la Banque de France
Ce n'était pas le casse du siècle – 1,8 million d'euros « seulement » ont été retrouvés – mais cela aurait pu être le braquage parfait. C'est en tout cas ce qu'avaient imaginé deux salariés de la Banque de France : dérober des billets usagés promis à la destruction dans la papeterie de la banque à Vic-le-Comte, dans le Puy-de-Dôme.
Las ! La martingale absolue n'existe pas, même dans les films. Les deux hommes, âgés de 56 et de 57 ans, ont été mis en examen pour vol aggravé et placés en détention dans la soirée de vendredi 12 septembre, à Clermont-Ferrand. Leurs épouses ont été mises en examen pour recel et placées sous contrôle judiciaire.
Voler quelque chose qui théoriquement n'existe plus ? C'est ni vu ni connu. Et c'est d'autant plus tentant qu'environ 1 milliard de billets sont détruits chaque année. Le circuit est parfaitement rodé. Chaque coupure revient dans une succursale de la Banque de France en moyenne tous les quatre mois. Après vérification, celles qui sont trop usées sont retirées de la circulation.
Selon le quotidien La Montagne qui a révélé l'affaire, c'est la découverte, pendant l'été, d'un carton de huit kilos de vieux billets mis de côté alors qu'il était destiné à la broyeuse qui a mis au jour le stratagème. La vidéosurveillance a permis d'établir que quatre cartons de billets avaient été détournés.
Fin août, les deux salariés suspectés avaient été mis à pied par la Banque de France avant d'être placés en garde à vue jeudi 11 septembre. Les perquisitions ont permis de retrouver 1 800 000 euros. « On a retrouvé, enterré dans le jardin d'un des suspect, un paquet où il y avait 500 000 euros, et on a retrouvé un sac contenant 1 300 000 euros chez un tiers, mais il était de bonne foi et a été mis hors de cause », a déclaré Pierre Sennès, le procureur de la République à Clermont-Ferrand. Il n'a pas précisé comment l'argent était sorti du site très sécurisé de Vic-le-Comte.
Le scénario élaboré par les deux Rapetous auvergnats n'était en définitive pas très original. Le Beauf, un film d'Yves Amoureux avec Gérard Jugnot et Gérard Darmon avait déjà, en 1987, jeté les bases de l'histoire. Un homme endetté tentait d'obtenir l'aide d'un ami d'enfance employé à l'incinération des billets usagés à la Banque de France pour détourner quelques coupures... C'est d'ailleurs dans cette sorte de vaudeville qu'a sombré l'un des deux salariés de la Banque de France. Sur sa page Facebook, il exhibait ses voyages dans les îles... et sa nouvelle cuisine.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/09/13/pres-de-2-millions-d-euros-de-billets-voles-retrouves_4486925_3224.html
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deux "défaillances individuelles" (1) elles aussi septennales (période critique septennale des 56 ans)...
(1) http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2014/09/defaillance-individuelle.html
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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