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Besançon : le dangereux patient toujours en cavale, sa fille accuse le préfet
Besançon : un patient dangereux disparaît d'un hôpital psychiatrique La gendarmerie, qui a lancé un avis de recherche, le juge dangereux. Ce samedi, sa fille prend sa défense et accuse l'administration de n'avoir su entendre les demandes de droit de sortie de John Herbert, qui pourtant «se soigne», assure-t-elle. «Mon père n’est pas un monstre, ce n’est pas un criminel», martèle Solène Herbert auprès de l'Est républicain. Et d'insister: «C’est un homme malade. Il est la première victime de sa maladie. Aujourd’hui il se soigne.» Très inquiète pour son père disparu, elle estime que «sa fuite est un acte désespéré dû au refus injustifié du préfet du Doubs de lui accorder un droit de sortie !»
Sur BFM TV, l'avocate de John Herbert confirme que plusieurs demandes ont été formulées auprès de l'administration. «Avec son traitement, il va mieux», affirme-t-elle. Condamné pour viol avant de tuer son codétenu L'homme, un Anglais de 52 ans, a été déclaré irresponsable et hospitalisé d'office pour meurtre. En 2010, il avait été condamné à six mois de prison ferme pour non-respect d'un suivi sociojudiciaire lié à une condamnation, par la cour d'assises du Doubs pour le viol de sa compagne. C'est là qu'en septembre 2011, il avait tué son codétenu, âgé de 42 ans, à la maison d'arrêt de Bonneville (Haute-Savoie). Le personnel de l'établissement s'est rendu compte jeudi matin que le patient ne se trouvait plus dans sa chambre du centre hospitalier de Novillars. Il avait placé sa guitare sous les draps pour faire croire qu'il dormait. La gendarmerie recherche depuis activement l'individu, aux cheveux châtains courts, qui mesure 1,91 m pour 84 kg. Il parle bien français, avec un accent anglais, et pourrait être porteur de lunettes de vue, vêtu d'un bermuda, d'un tee-shirt clair et de tongs. Toute personne susceptible d'avoir des informations sur le lieu où il se trouve peut composer le 0800 00 48 43. LeParisien.frhttp://www.leparisien.fr/franche-comte/besancon-le-dangereux-patient-toujours-en-cavale-sa-fille-accuse-le-prefet-30-08-2014-4097729.php

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le meurtre de 2011 a certainement un lien avec la situation en période critique septennale des 49 ans de l'intéressé : mais en outre deux détenus enfermés ensemble, chacun se trouvant dans une période critique... est une situation à risque...
à voir encore la situation des cycles courts des deux personnes, le jour du drame...