forcené

Le forcené d’Albert a été hospitalisé
Le forcené qui était retranché chez lui, au 48 de la rue Jean-Mermoz à Albert, depuis 13 h 15 mardi 8 juillet s’est rendu sans opposer de résistance, après 14 heures de négociations. L’homme de 56 ans, en instance de séparation avec sa compagne, est sorti de chez lui, téléphone à l’oreille, à 3 h 57 mercredi 9 juillet. Il a aussitôt été interpellé par les militaires du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG). Ils sont arrivés en renfort de Seine-Maritime à 23 heures (les hommes du PSPG sont formés par le GIGN). Le forcené a été pris en charge psychologiquement par l’hôpital de Péronne, dans le cadre d’une hospitalisation sans consentement.
De 14 heures à 4 heures du matin, il n’y a eu aucun contact physique entre le forcené et les deux négociateurs régionaux (venus de l’Oise). Les seuls contacts ont été établis par téléphone. Mercredi 9 juillet au matin, le procureur de la République confiait qu’il n’y aurait pas de suite judiciaire à l’événement, dans la mesure où le forcené n’a menacé personne (il y a bien eu une détonation mais le procureur et le cabinet du préfet précisent qu’il est impossible d’affirmer ou d’infirmer que c’était un coup de feu). Le forcené n’était, par ailleurs, pas connu des services de police. Il n’avait jamais fait de séjour psychiatrique dans la région. Le périmètre de sécurité a été levé peu après 4 heures mercredi.
http://www.courrier-picard.fr/region/le-forcene-d-albert-a-ete-hospitalise-ia182b0n402629

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