dimanche 22 juin 2014

coups et blessures

VERDICT Moins de deux ans de prison pour avoir tué son compagnon violent
 Dominique Leblicq a été condamnée vendredi soir par la cour d'assises de Liège à une peine de 23 mois de prison avec sursis de 5 ans pour le surplus de la détention préventive et à une amende de 300 euros avec sursis. Cette Marchinoise âgée de 50 ans avait été reconnue coupable de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort de Marco Ferraresi sans intention de la donner et avec excuse de provocation. Dominique Leblicq avait tué son ami italien Marco Ferraresi (48 ans) de plusieurs coups de couteau entre le 1er octobre 2012 et le 1er décembre 2012. Le corps de la victime avait été découvert plusieurs semaines après les faits au domicile de l'accusée. Dominique Leblicq avait dissimulé le cadavre en décomposition dans son salon en réalisant un mausolée de fortune. Cette Marchinoise qui vivait comme une marginale présentait Marco Ferraresi comme l'amour de sa vie. Le soir des faits, Marco Ferraresi aurait tenté de lui imposer une relation sexuelle qu'elle avait refusée. Dominique Leblicq avait affirmé, tout au long de l'enquête et lors de son procès, qu'elle s'était retrouvée face à la violence de son compagnon et qu'elle avait empoigné un couteau dans l'optique de se défendre et de le repousser. Elle lui avait porté une vingtaine de coups de couteau. Après lui avoir donné la mort, Dominique Leblicq avait été incapable de se séparer du cadavre de l'homme qu'elle aimait encore. Elle l'avait conservé chez elle et souhaitait réaliser un mausolée en son honneur. L'accusée était apparue crédible et constante dans ses explications. Les experts psychiatres avaient confirmé cette crédibilité ainsi que le fait qu'elle avait vécu un choc terrible et troublant. Les jurés l'ont acquitté de l'assassinat qui lui était initialement reproché et l'ont déclarée coupable de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. De plus, ils ont reconnu à Dominique Leblicq l'excuse légale de provocation. A l'issue de ce verdict, l'avocat général Marianne Lejeune avait requis une peine de 2 ans de prison assortie d'un sursis probatoire partiel. Dominique Leblicq avait déjà purgé 18 mois de détention préventive. Ses avocats, Me Wilmotte et Me Vanstechelman, avaient plaidé le sursis probatoire. Finalement, Dominique Leblicq a été condamnée à une peine de 23 mois de prison avec sursis de 5 ans pour le surplus de la détention préventive et à une amende de 300 euros avec sursis. Dominique Leblicq a pu quitter libre le palais de justice de Liège après le prononcé de l'arrêt. Source : Belga le 20 juin 2014
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possible drame de l'entrée commune dans la période critique septennale des 49 ans...
situation des cycles courts ? 

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