vendredi 4 avril 2014

cauchemar

Le cauchemar de la guerre en Irak ne connaît pas de trêve: chaque jour, 22 vétérans se suicident
La fusillade récente qui s'est déroulée sur la base de Fort Hood (Texas) a remis en lumière la problématique des soldats américains qui reviennent des territoires en guerre.
Sur cette base, on a dénombré 4 morts et 16 blessés suite aux tirs d'un vétéran de guerre souffrant de troubles mentaux qui s'est ensuite donné la mort après la fusillade. Le tireur avait servi dans l'armée en 2011 et était en observation afin de déterminer s'il souffrait d'un stress post-traumatique. Son supérieur direct a confirmé qu'il se trouvait dans un état mental lamentable.
Selon le Veterans Affairs Department (VAD), cette année, plus de 2.000 vétérans se sont déjà suicidés. 22 vétérans américains en moyenne se suicident par jour. Il s’agit d’une véritable « épidémie de suicides », précise l'organisation. Les vétérans se plaignent de cauchemars, de flashbacks, de changements de personnalité, de troubles du sommeil et d'idées suicidaires, de syndrome de stress post-traumatique (PTSD ou post traumatic stress disorder). Selon le VAD, les symptômes n’apparaissent souvent que longtemps après le retour de guerre. D'après une enquête du Washington Post/Kaiser Family Foundation, il semble que 51% des vétérans d'Irak et d'Afghanistan connaissent quelqu'un qui s'est suicidé ou qui a tenté de le faire.
http://www.express.be/joker/fr/world/22-suicides-de-veterans-amricains-par-jour-le-cauchemar-de-la-guerre-en-irak-ne-connait-pas-de-treve/204181.htm

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exorbitant, ce chiffre de 22 suicides par jour... mais cela semble aussi vouloir dire que l'humain supporte mal de faire la guerre... c'est un aspect intéressant...

pour tenter de prévenir ces drames il faudrait s'intéresser aux cycles psychiques humains : ils induisent des jours et épisodes "sensibles" ou de "fragilité" à intervalles périodiques rapprochés pour les cycles ou rythmes courts, plus espacés pour les cycles longs.

dans de bonnes conditions ou dans des conditions normales nous arrivons à assumer ces épisodes sans réels problèmes et ils font partie des éventuels hauts et bas de notre vie, et ils ne se font pas souvent remarquer en "mal"...

par contre s'il existe un ou des problèmes latents sérieux avec lesquels on se bat - comme ici par exemple un stress post-taumatique, mais ce peut être aussi des problèmes conjugaux ou liés à la santé ou au travail, etc... - cet épisode va constituer le maillon faible au cours duquel le système va pouvoir "craquer", ne sera parfois plus supportable...
cela explique éventuellement que les symptômes n'apparaissent souvent que longtemps après le retour de guerre : les périodes critiques des cycles psychiques longs surviennent en effet tous les sept ans seulement... et c'est peut-être lors de leur survenance qu'il vont constituer ce maillon faible...
(le récent tireur de Fort Hood entrait apparemment dans sa période critique septennale des 35 ans  (1) mais à vérifier, ainsi que situation le jour du passage à l'acte, celui-ci intervenant fréquemment aussi à la faveur d'un "maillon faible" hebdomadaire... (cycle psychique et émotionnel de 28 jours)


(1) http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2014/04/fusillade-fort-hood.html

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