vendredi 14 mars 2014

tentative de meurtre

Il essaie de tuer sa femme à coups de casserole
Pour ne pas avouer à son épouse qu’il a perdu beaucoup d’argent suite à une arnaque, un retraité suisse tente de l’éliminer.
Une tentative de meurtre a eu lieu dans la campagne genevoise le 5 mars. Selon nos informations, un retraité de 76 ans a voulu tuer sa femme à coups de casserole. Il aurait également tenté de lui couper la gorge. Aujourd’hui, la malheureuse épouse se trouve à l’hôpital en piteux état et son mari à la clinique psychiatrique de Belle-Idée.(...)
Un couple de retraités sans histoire de nationalité helvétique, selon nos sources. Ils sont mariés depuis plus de cinquante ans et n’ont pas d’antécédents judiciaires. L’homme a travaillé aux HUG. Le couple fonctionnait comme famille d’accueil. Beaucoup d’enfants sont passés dans ce foyer. Alors que s’est-il passé ce jour-là? Il semble que le mari ait été victime d’une arnaque. Un type d’escroquerie qu’on appelle la loterie africaine. Des personnes promettent à travers des sites et des annonces beaucoup d’argent et dépouillent peu à peu les victimes trop naïves.
Le retraité aurait ainsi perdu une grosse partie des économies de la famille, soit plus de cent mille francs. Il s’est endetté. La situation empirait et il n’osait pas l’avouer à son épouse. Il s’est senti dans une impasse complète. Il a alors décidé de commettre un acte terrible: tuer sa femme pour ne pas avoir à lui avouer la vérité. Le mercredi 5 mars, il a profité d’un moment où elle faisait la sieste, il a saisi une casserole et a commencé à la frapper. Il ne s’est pas contenté de la casserole. Il a aussi pris un couteau à la cuisine et a tenté de lui trancher la gorge. Il lui a infligé une large plaie. A un certain moment pourtant, peut-être à cause des supplications de son épouse, il s’est arrêté. Il lui aurait fait une tisane, l’aurait installée confortablement, lui aurait donné un ou deux médicaments contre la douleur. Il lui a aussi demandé pardon. Interrogé sur ces faits, Me Romanos Skandamis, avocat du prévenu, insiste sur le fait que son client était arrivé à un point où il ne supportait plus la situation et n’avait pas le courage de tout dévoiler à celle qui était sa compagne depuis cinquante-deux ans: «Après l’agression, il est resté avec elle, il l’a soignée, il l’a positionnée de manière plus confortable. Ils ont beaucoup parlé et il lui a demandé pardon.» Aux yeux de l’avocat, «il n’y a pas de demande de pardon plus sincère que celle qui est faite par celui qui va se dénoncer». C’est effectivement ce que le retraité a fait. Il a appelé les secours. Mais seulement aux alentours de 23 h, soit longtemps après les faits. La pièce était pleine de sang. «Il ne s’était pas rendu compte à quel point la blessure était grave», indique Me Skandamis pour expliquer ce retard. Elle a pardonné A notre connaissance, la victime a effectivement pardonné cet acte à son mari. Selon nos renseignements également, elle n’aurait ni porté plainte, ni pris d’avocat. Impossible à ce jour d’expliquer le coup de folie de cet homme. Avait-il déjà connu des problèmes financiers? Souffre-t-il d’un problème psychiatrique? La suite de l’enquête apportera peut-être une réponse. Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Henri Della Casa, confirme qu’un procureur mène les investigations. (TDG) Créé: 14.03.2014, 07h10
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Il-essaie-de-tuer-sa-femme-a-coups-de-casserole/story/18508656

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on n'expliquera pas ce genre de "coup de folie" tant que l'on ne s'intéressera pas aux cycles psychiques humains et aux périodes critiques... ici entrée dans la période critique septennale des 77 ans... et probablement jour critique...

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