lundi 3 mars 2014

enquête

Enquête ouverte après le suicide d'un juge
Juste avant son suicide, il avait laissé une lettre dans laquelle il dénonçait "sa charge de travail". Une enquête préliminaire a été ouverte en décembre 2013, trois ans après le suicide d'un juge, a indiqué lundi Robert Gelli, procureur de la République de Nanterre, confirmant une information du Point.
"Impossible de faire face à la charge de travail". Philippe Tran-Van, juge d'instruction au tribunal de grande instance de Pontoise, avait mis fin à ses jours en septembre 2010. Surmené, il avait laissé une lettre, dénonçant sa hiérarchie et le manque de moyens de la justice.(...)
"Rétablir la vérité". Dénonçant "l'inaction du ministère de la Justice dans ce dossier", Jocelyne Tran-Van, la mère du juge, a déposé plainte en septembre 2013 contre X pour "homicide involontaire" et "mise en danger de la vie d'autrui". "L'Inspection générale des services judiciaires a dédouané les supérieurs de Philippe, concluant que le problème venait de sa vie de couple. Or les difficultés au sein de son couple découlaient justement de sa surcharge de travail", a estimé Jocelyne Tran-Van. "J'espère que cette enquête va permettre de rétablir la vérité", a-t-elle souligné.
Une série de suicides. De son côté, Emmanuel Poinas, secrétaire général FO-Magistrats, s'interroge. "Il y a eu quatre suicides en trois ans dans le giron de la cour d'appel de Versailles, à Nanterre, Pontoise et Versailles. On se pose des questions. D'autant que peu de choses ont été faites, depuis, pour tenter de remédier à ces drames", souligne-t-il. Contactée, la Chancellerie n'a pas répondu aux demandes.
http://www.europe1.fr/France/Enquete-ouverte-apres-le-suicide-d-un-juge-1903113/

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S’engouffrant dans la dépression, son mari s’était fait prescrire des antianxiolitiques, en se gardant d’en parler à son entourage. Le surmenage est devenu un véritable tabou dans le milieu judiciaire. «Il disait que ce serait une faiblesse de faire cet aveu, et donc une faute.» Puis deux mois plus tard, il avait quitté sa femme, n’ayant «autre chose en tête que le travail». Le 5 août, alors qu’il était en congés, le quadragénaire s’était emparé de l’arme d’un policier pour la retourner contre lui. Il sera convoqué à maintes reprises… dans un cadre disciplinaire. Retrouvé inconscient quelques jours plus tard après une surdose médicamenteuse, le magistrat avait néanmoins reçu l’approbation du médecin-conseil pour reprendre ses activités. "
http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Le-drame-de-Philippe-magistrat-145847

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le juge était âgé de 45 ans : peut-être voir si dépression après la période critique septennale des 42 ans ? lien possible également entre les dates citées du 5 août et celle du suicide 16 septembre 2010... jour critique émotionnel ? 

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