http://www.sudouest.fr/2013/12/04/les-victimes-ont-ete-oubliees-1248227-2231.php
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"Il ruminait depuis des années
En réalité, en proie à un délire typique d'une pathologie schizophrénique, ce jour-là, Gilles Pouliquen s'était donné pour mission de tuer sa mère et son frère aîné, contre qui, semble-t-il, il ruminait depuis plusieurs années. Il voulait « se faire justice » et l'homicide était « la solution à toute sa souffrance ». Sa belle-sœur, Édith Pouliquen, n'était a priori pas visée, elle n'a été tuée que parce qu'elle s'est interposée.
« Il a reconnu que ses deux objectifs étaient sa mère et son frère. Il raconte qu'aujourd'hui il n'en veut plus à personne, mais si sa pathologie n'est pas prise en charge, rien ne dit qu'il ne souffrira pas d'un nouveau délire », explique Me Rémy Legigan.
Pas d'antécédents judiciaires
Gilles Pouliquen n'avait pas d'antécédents judiciaires avant ce coup de folie meurtrier. « Il avait fait l'objet d'un signalement, suite à un comportement inquiétant avec une personne de la Caisse d'allocations familiales, mais cela n'avait pas donné lieu à des poursuites », relève son avocat.
Boucher de formation, Gilles Pouliquen était en voie de désocialisation depuis plusieurs années. Présenté comme replié sur lui-même, il vivait seul dans son petit village de La Ferrière-Airoux. Après le drame, ses voisins ont décrit un homme menaçant, qui ne disait jamais bonjour et s'emportait facilement.(...)
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44 ans au moment du drame mais il ruminait depuis plusieurs années : déclaré irresponsable... il s'agit peut-pêtre là aussi d'un drame indirect lié à la survenance d'une période critique septennale, celle des 42 ans (après le 41ème anniversaire) - situation le jour du drame ? (fréquemment jour critique intellectuel ou éventuellement émotionnel)
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