homicide par négligence

«On savait qu'il était capable de passer à l'acte» Prévenu d'homicide par négligence, le gardien que le détenu de Bochuz (VD) avait menacé de mort avant de mettre le feu à son matelas a fait part aux juges du Nord vaudois de sa version des faits. «Je ne l'avais jamais vu comme ça». Laurent*, 44 ans, n'est pas près d'oublier ses échanges électriques avec Skander Vogt, une heure avant que le détenu suisso-tunisien de 30 ans soit extrait de sa cellule, mort intoxiqué par la fumée émanant de son matelas en feu dans la nuit du 10 au 11 mars 2010 au quartier de haute sécurité du pénitencier Bochuz (VD).
 «Je n'avais jamais entendu quelqu'un dans un tel état», déclare le maton, qui a pratiqué le détenu quasi quotidiennement pendant sept ans dans le cadre de sa surveillance. «Il hurlait et respirait très fortement, c'était effrayant et pénible. C'était inhabituel, il ne criait jamais; c'est quelqu'un qui était plutôt ironique avec nous», poursuit le gardien devant les juges du Tribunal de la Broye et du Nord vaudois, à la salle d'audience cantonale de Renens, vide aux trois quarts (public composé d'une vingtaine de personnes et d'autant de journalistes).
Et de détailler la particularité du cas Vogt. «Avec lui c'était toujours difficile d'établir une relation; il fallait jouer à son propre jeu. Lorsqu'il nous a menacés de mort et de mettre le feu à sa cellule, on savait qu'il était capable de passer à l'acte . Pour lui, c'était un risque calculé: il savait qu'on viendrait le sauver. Mais il savait aussi qu'on était en effectifs réduits la nuit...» L'audition des huit autres prévenus pénitentiaires et sanitaires se poursuivra jusqu'à jeudi. Le procès devrait durer un mois. *Prénom d'emprunt Source : Le Matin le 4 novembre 2013
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le 11 mars 2010 Skander Vogt (né le 6/03/1980) se trouvait dans son jour critique émotionnel E15 (surtout) mais aussi à côté de son anniversaire : deux éléments pulsions qui peuvent expliquer la description faite de son comportement dans cet article.
si les éléments des cycles psychiques humains sont pris en compte à l'avance le scénario peut se passer différemment...