inexplicable

Jonzac (17) : l’inexplicable geste d’un fils contre ses parents
Gaétan Le Lay, 39 ans, a été mis en examen pour « assassinat sur ascendant » et « tentative d’assassinat sur ascendant ».
« Rien dans les antécédents de Gaétan Le Lay ne pouvait laisser penser à ce type de dénouement. » Martine Pétreault-Bouche, vice-procureur de La Rochelle, est formelle. Il n’est pas question, à ce stade, de parler de schizophrénie ou d’autres troubles psychiques qui pourraient expliquer pourquoi, dans la nuit de vendredi à samedi, à Jonzac, il a agressé à coups de hachoir ses parents dans leur sommeil. Gaétan venait de démissionner (...)
Installé depuis plusieurs années à La Rochelle, il avait trouvé un poste de monteur-vendeur en optique-lunetterie dans un magasin Afflelou. (...) Il était donc socialement bien intégré et ne revenait, semble-t-il, que très rarement chez ses parents à Jonzac. Vendredi, le matin même des faits, Gaétan était passé avec sa mère, Chantal, à la boutique de Gwenaël Geneau, photographe rochelais, lui aussi très impliqué dans l’association Toca Tango, afin de lui remettre le portable de l’association dont il ne voulait plus avoir la charge et lui annoncer qu’il venait de démissionner de son travail, qu’il ne supportait plus. Il semblait donc en crise, en rupture avec une partie de sa vie. « Il avait l’air très agité. Sa mère semblait inquiète. Elle a essayé de me parler en privé, mais c’était difficile. Elle a juste eu le temps de me dire qu’en ce moment il ne faisait que des bêtises », raconte le jeune photographe, sous le choc de l’annonce de la tragédie de Jonzac. Gaétan lui aurait également glissé à l’oreille qu’à ce moment il ne se sentait pas bien. Gwenaël Geneau ignorait que Gaétan souffrait de troubles psychiatriques et qu’il était censé suivre un traitement. « C’est plutôt un charmant garçon. Quoique parfois d’humeur changeante », commente-t-il simplement. Tout juste évoque-t-elle une « bipolarité. Mais un bipolaire n’est pas un assassin en puissance », nuance-t-elle. Gaétan Le Lay, 39 ans, a été mis en examen hier soir pour « assassinat sur ascendant » et « tentative d’assassinat sur ascendant ». Il a été placé en détention provisoire et bénéficie de la présomption d’innocence. L’instruction devra désormais établir la responsabilité pénale de Gaétan Le Lay, en s’appuyant sur l’avis d’experts psychiatres. La question essentielle étant de savoir si son discernement était aboli ou altéré au moment du drame. Lors de sa garde à vue, passée dans les locaux de la gendarmerie de Jonzac, il a reconnu son geste meurtrier et a parlé d’« un malaise ». Gaétan Le Lay s’est montré « très calme, lucide », ajoute le parquet. « Les faits sont établis. » (...)Vendredi, il avait rejoint le domicile parental jonzacais, un pavillon construit au milieu des vignes, dans un hameau d’une douzaine de maisons. Que s’est-il passé dans la soirée ? La question reste entière. Vers 2 heures du matin et alors que ses parents dormaient, Gaétan Le Lay s’est rendu dans leur chambre et les a agressés à coups de hachoir de cuisine. Il s’en est particulièrement pris à leur visage. De lui-même, il a appelé les secours. Lorsque les gendarmes de Jonzac sont arrivés sur les lieux de la tragédie, il s’est laissé faire. À l’intérieur de la maison, les sapeurs-pompiers ont découvert les corps de Chantal et Alain Le Lay, lardés de coups de couteau. Transporté à l’hôpital de Saintes, Alain Le Lay est décédé quelques heures plus tard. Le pronostic vital de son épouse, soignée à Saintes puis au CHU de Poitiers, ne serait plus engagé. Le drame a plongé la commune de Jonzac dans une grande sidération, mêlée d’incompréhension. Les Le Lay formaient un couple sans histoires, très appréciés des voisins. Source : Sud Ouest le 21 octobre 2013

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je ne sais pas expliquer non plus, pour le moment...
mais la donnée de naissance que j'ai trouvée donne une entrée dans un épisode triplement critique : jour critique physique P6 et le "fameux" jour critique intellectuel i9 - jour critique du cerveau et de la pensée le jour du drame (entrée dès vendredi soir) : je l'ai appelé le "jour des tueurs"... parce qu'il est en cause - ou du moins présent - lors de pas mal de meurtres et tueries...

octobre 29013 (11/02/1974)
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