vendredi 13 septembre 2013

retrouvée morte

Suisse : l’éducatrice de 34 ans retrouvée morte dans les bois de Versoix
Depuis jeudi matin, la disparition d’Adeline Morel était devenue de plus en plus inquiétante au fil des heures. La jeune éducatrice de 34 ans n’avait en effet plus donné de nouvelles, alors qu’elle accompagnait un homme de 39 ans, Fabrice Anthamatten, condamné à 10 ans de prison pour viol. Le détenu du Centre de sociothérapie La Pâquerette (situé dans l’enceinte de la prison de Champ-Dollon) à Genève et son éducatrice devaient rentrer de leur sortie planifiée éducative autorisée à 11 heures jeudi.  Ils ne sont jamais reparus et hier matin, c’est le corps de la jeune femme qui a été retrouvé dans les bois de Versoix. Toutes les patrouilles genevoises et vaudoises sur le terrain avaient été évidemment prévenues, ainsi que gendarmerie et police côté français, en plus des enquêteurs spécialement détachés sur cette recherche de personnes sous la direction du procureur Pierre-Alain Chatelan. Les enquêteurs sont toujours à la recherche de Fabrice Anthamatten. Cette tragédie ne manque pas de susciter indignation et questionnement sur cette sortie de socialisation qui voit une femme seule accompagner un homme dangereux sans autre accompagnement.
http://www.ledauphine.com/faits-divers/2013/09/13/une-educatrice-a-disparu-depuis-24-heures-avec-un-detenu-condamne-pour-viol

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Jeudi 12 septembre 2013 Disparition inquiétante
Avis de disparition inquiétante A la suite d'une disparition inquiétante, la police cantonale genevoise lance un appel à témoins. A disparu et ne répond plus à ses téléphones, depuis ce matin, Madame Adeline MOREL, née le 14 mars 1979, sociothérapeute. Dans un cadre professionnel, Madame MOREL devait accompagner ce jour le nommé Fabrice ANTHAMATTEN, né le 22 juillet 1974, actuellement détenu au Centre de sociothérapie La Pâquerette à Genève, pour une sortie planifiée éducative autorisée. Depuis 11h ce matin, ils ne se sont pas présentés à leur rendez-vous et n'ont pas réintégré l'établissement. Ils se déplacent au volant d'une voiture Citroën Berlingo blanche, immatriculée GE 719'149. M. ANTHAMATTEN étant actuellement détenu à la suite d'une condamnation notamment pour viol, cette disparition est considérée comme inquiétante. Toutes les personnes pouvant fournir des informations sur les deux personnes disparues ou sur le véhicule utilisé sont priées de prendre contact sans délai avec la police cantonale au 0800 800 844. Signalement de M. Fabrice ANTHAMATTEN : Homme, type caucasien, 181 cm, crâne rasé, porte des lunettes de vue. Il est vêtu d'un K-way bleu, d'une veste en mouton retourné, d'un pantalon brun multipoches, d'une casquette noire avec oreillettes. Signalement de Mme Adeline MOREL : Femme, 170 cm, corpulence normale, les cheveux détachés. Elle est vêtue d'un pantalon, d'une longue veste beige, d'un pull. Porte un sac à main. Monsieur Pierre-Alain CHATELAN, procureur, est en charge de l'enquête.
http://www.geneve.ch/police/welcome.asp?alu=72

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curieux, effectivement de laisser se promener une jeune femme avec un tel criminel...
(jeune femme probablement en position de fragilité : précisément le moment de l'entrée dans la période critique septennale des 35 ans, le lendemain d'un épisode critique fort (E1). mais surtout : le détenu est dans son jour critique intellectuel i9, "jour critique du cerveau"...) (exactement le même jour dans lequel se trouvait Claude Dubois lorsqu'il a assassiné Marie (1) (j'ai trouvé aussi le jour critique intellectuel chez un certain nombre de tueurs en série)


(1) http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2013/05/recidiviste.html
aussi cet autre drame parfois cité :
http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2012/02/meurtre-de-lucie.html

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édit 15/09 :
«Adeline allait démissionner. Elle avait un nouveau job» A la fois psychologue et criminologue donc, elle travaillait depuis six ans à La Pâquerette. Si Adeline aimait beaucoup son métier, elle avait changé de point de vue depuis qu’elle était devenue mère, il y a huit mois: «A la naissance de sa fille, elle a commencé à avoir peur. Elle était moins confiante.» Au point que la jeune sociothérapeute allait annoncer à son employeur qu’elle démissionnait. «Elle avait déjà trouvé un nouveau travail», révèle sa mère.
http://www.lematin.ch/faits-divers/Adeline-allait-demissionner-Elle-avait-un-nouveau-job/story/18954963

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ceci tendrait à confirmer ce que j'écrivais ci-dessus... (Adeline travaillait apparemment à La Pâquerette depuis sa période critique septennale précédente, celle des 28 ans)

(le suspect a été arrêté du côté de la Pologne)

aussi
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Fabrice-A-avait-ete-vire-de-la-police-en-France/story/11286186


édit 21/09 :
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=18457&st=15&hl=
Parmi les pensionnaires dont elle s’occupe avant ce jeudi tragique, il y a Fabrice Anthamatten, un gaillard de 100 kilos pour 180 cm qui allait devenir son assassin. «Adeline ne me parlait pas de son travail, mais elle lâchait parfois deux ou trois choses. Elle m’avait dit qu’elle avait de très bons contacts avec lui, mais qu’il était fou. Elle m’avait dit qu’il était très intelligent, très pointilleux. Il minutait tout ce qu’il faisait: il mangeait pendant tant de temps, il faisait de l’ordinateur pendant tant de temps. Il chronométrait tout, il programmait tout. Je suis sûre qu’il a programmé l’assassinat de ma fille. C’était un assassinat programmé. La veille au soir, les employés et les détenus avaient mangé ensemble dans le réfectoire. Il était assis à côté d’elle, il avait été tout gentil.»

Le futur meurtrier est un individu qui ne se lie pas. «Ma fille me disait qu’il ne voulait jamais rien faire, poursuit Esther M. La seule chose qu’il faisait, c’était de manger, et puis il retournait dans sa chambre. Il faisait de l’ordinateur toute la journée. Les autres ne l’aimaient pas, il était leur bouc émissaire. L’ami d’Adeline ne l’aimait pas non plus et il s’en méfiait. Il se sent coupable, aujourd’hui, de n’avoir pas pu empêcher le drame. Comme ma fille, il avait décidé de quitter la Pâquerette, il avait déjà donné sa démission.»

Un dernier mot avant de partir


Le jeudi 12 septembre au matin, Adeline M. quitte la maison familiale où elle habite avec son ami et leur bébé en attendant que la maison qu’ils ont achetée juste à côté soit terminée. Elle laisse un petit mot tout simple, tout gentil. Elle pense à son bébé, aux travaux pour finir la maison… En arrivant à la Pâquerette, elle apprend au dernier moment qu’elle doit accompagner Fabrice Anthamatten pour son cours de thérapie équestre, dans les bois de Bellevue. Sait-elle que c’est à 300 mètres de là qu’il a déjà violé une femme, sous la menace d’un couteau, il y a une douzaine d’années? Sait-elle qu’il a aussi violé une autre femme dans la même région, sous la menace d’une arme blanche, dans une forêt? Quand elle quitte la Pâquerette, le futur meurtrier est tout jovial, il plaisante avec un thérapeute qu’il connaît bien. Il a fait une première sortie accompagnée avec une autre femme, le 4 septembre, et tout s’est bien passé. Personne ne se méfie, aucune sonnette d’alarme ne se déclenche.

Il a soumis, selon la règle, la liste des achats qu’il veut faire, une liste acceptée par la direction de la Pâquerette: un cure-pied pour les sabots des chevaux et une veste. Adeline est-elle entrée avec lui dans la coutellerie? A-t-il acheté un couteau au lieu du cure-pied prévu? La jeune femme a-t-elle relâché sa vigilance parce que tout son travail de thérapeute était fondé sur la confiance? «Elle vivait avec eux depuis si longtemps, pense sa maman, elle avait fait déjà tellement de ces sorties. Elle a dû oublier le danger.»

Jeudi matin, à 11 heures, un SMS provenant du portable d’Adeline est envoyé à la Pâquerette pour dire que tout se passe bien. Mais qui l’a écrit, la victime ou l’assassin? Toujours est-il que personne n’arrivera jamais au Centre de thérapie équestre. La jeune femme est violée et égorgée avec un couteau entre 11 et 16 heures.

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précédents, car il s'agit d'un récidiviste : 

Le 10  août 1999, il accoste sa première victime sur les quais de Genève. Il lui fait visiter la vieille ville, le Salève, puis l’emmène dans un pub de Ferney, avant de l’entraîner dans une forêt toute proche où il la viole sauvagement en la menaçant d’un couteau. 
25 ans et quinze jours - donc proximité anniversaire - quasiment même situation cyclique que lors du meurtre d'Adeline : (jour critique intellectuel i9)
en fait un épisode plus critique encore, car triplement critique...

10 août 1999 (22/07/1974)
Ma 3
Me 4
Je 5
Ve 6
Sa 7
Di 8 P(18)
Lu 9 P(19) E(22) I(9)
Ma 10
Me 11
Je 12
Ve 13


Un an plus tard, alors qu’il est employé au Pizza Hut de Rive, il fait la connaissance d’une jeune collègue qui cherche un appartement. Il lui propose de la mettre en contact avec une régie qui possède un appartement pour elle, «mais il faut aller vite», dit-il. Nous sommes le 24 août 2001.
Il lui fixe rendez-vous à 18 heures à un arrêt du tram à Carouge, lui demande de venir seule et d’avoir sur elle une somme de 1800 francs, équivalant à deux mois de loyer. Il l’invite à boire un verre, se montre charmant. A 19 h 15, il l’embarque au volant d’une Smart volée. Ils franchissent la frontière à Ferney. Il se met alors à conduire comme un fou, s’engageant sur un chemin de terre, prétextant prendre un raccourci. Puis il s’arrête, menotte la femme, l’entraînant dans les bois.

24/08/2001 (22/07/1974)
nous sommes à un mois après son anniversaire (noter que les deux agressions et le meurtre d'Adeline ont eu lieu au même moment, chaque fois après son anniversaire. (la période autour de l'anniversaire est pour moi un épisode important de possibles pulsions : fréquemment présent lors de certains types de drames, notamment meurtres et/ou suicides...)
un élément de plus cette fois-ci pour Anthamatten : l'approche de la période critique septennale des 28 ans.
24 août est un jour critique physique P6/P7 également jour pulsions.

août 2001 (22/07/1974)
Di 19 P(1)
Lu 20 E(8)
Ma 21 I(26)
Me 22
Je 23
Ve 24 P(6)
Sa 25 P(7)
Di 26
Lu 27 E(15)


Fabrice Anthamatten avait violé à deux reprises, mais c’est la première fois qu’il tue. Pourquoi ce basculement ? 
il me semble qu'il y a fréquemment crescendo dans les "besoins" donc dans les actes... il est passé, aussi, par la période critique septennale des 35 ans... (quid ?)
la description des comportements ci-dessus me fait penser aussi à une forme d'autisme... auquel on aurait dû s'intéresser... non pas qu'il ait quelque chose à voir avec son aspect de criminel ou psychopathe, mais plutôt avec le fait qu'il soit devenu un bouc émissaire, pour avoir été "différent", ce qui n'a pas dû arranger les choses.

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