La justice britannique fait face à un cas hors du commun: des frères jumeaux tous deux inculpés du viol d'une femme alors qu'un seul d'entre eux serait coupable des faits à leur charge. En cause: leur parfaite ressemblance et leur ADN identique.
M et A A sont le nouveau casse-tête des juges britanniques. Leur cas est digne d'un épisode des "Experts". Comment juger pour viol un homme quand on ne sait qui de lui ou de son frère jumeau est le coupable? La victime ne peut affirmer lequel des deux est son agresseur, vu leur parfaite ressemblance. Quant aux preuves ADN relevées sur elle, elles ne peuvent que confondre les deux frères et pas déterminer lequel des deux a commis le délit: ces "vrais" jumeaux partagent en effet le même ADN. M et A, eux, nient. Sans aveux, il était impossible pour le juge d'instruction de choisir un coupable. Les jumeaux seront donc renvoyés ensemble en justice pour leur procès fixé au 2 décembre.
Alibi malgré lui En attendant ce procès inédit où la police scientifique n'a pas de réponse, les inspecteurs et procureurs continuent leur enquête afin de simplifier le travail de la cour. Ils espèrent, selon le procureur Sandra Beck dans le Daily Mail, explorer une piste visant à prouver que l'un des deux accusés était loin des lieux du crime lors des faits perpétrés par son frère, ce que l'accusé refuse de confirmer. Si cet élément est probant, un seul des A devra répondre de ses actes à la fin de l'année.
Les faits, peu détaillés, remontent au 5 novembre 2011 déjà. Mais depuis, l'enquête piétine. L'ADN qui incrimine aujourd'hui dans 100% des cas un auteur ne permet cette fois pas de désigner un coupable. En attendant leur procès, les frères très solidaires restent muets.(...)
Disculpés tous les deux faute de preuve ? Dans le cas du viol dans le Berkshire, la police scientifique ne permettra pas d'élucider le secret des frères A. Quant aux accusés, ils savent que cette pierre d'achoppement de la justice est l'argument principal de leur défense et peut les sauver tous les deux."
Source : 7 SUR 7.BE (22 août 2013)
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et pourquoi pas l'inverse, en prison tous les deux : un pour le viol, et un autre pour sa solidarité avec un criminel...
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