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Affaire Cantat : une avocate veut faire justice à son ex-femme
L'affaire Cantat relancée ? En tout cas, c'est bien l'intention d'une avocate parisienne. Me Yaël Mellul, spécialisée dans les violences conjugales, souhaite voir le musicien poursuivit en justice pour le suicide de son ex-épouse. Elle estime que la mort de Krisztina Rady est liée à des violences psychologiques que l'artiste a exercées sur elle. (...)
L'avocate s'appuie notamment sur le livre de Stéphane Bouchet et Frédéric Vézard «L'amour à mort» (L'Archipel) sorti en juin et dans lequel est publiée la retranscription d'un message téléphonique, accablant pour Cantat, de Krisztina Rady à ses parents six mois avant son suicide. «A l'examen très attentif de ce message, on voit que pour elle la seule issue c'est le suicide», affirme l'avocate. Cette avocate, qui dit agir «en tant que militante» dans cette affaire, ne représente à ce stade aucune partie, ni une association de défense des droits des femmes. Ni même les parents de Krisztina Rady, qui avaient pourtant donné une interview à Paris Match en novembre dernier évoquant les violences du chanteur contre leur fille. D'ailleurs, pour l'avocat de Bertrand Cantat, elle «n'est mandatée par personne, n'a aucune légitimité et aucune connaissance de l'affaire ou des personnes impliquées autrement que par ce qu'elle a pu lire dans la presse». Faire reconnaître le «suicide forcé» par violences psychologiques Mais peu lui importe. Me Yaël Mellul compte se rendre prochainement à Bordeaux (Gironde) «afin d'alerter le procureur de la République en lui donnant des éléments qui lui permettraient de se saisir du dossier». C'est là que l'ex-femme de Cantat s'est suicidée au domicile conjugal le 3 janvier 2010. A ce moment, le chanteur de Noir Désir, sorti de prison depuis deux ans après le meurtre de l'actrice Marie Trintignant en 2003 à Vilnius (Lituanie), avait été mis hors de cause par la justice. Pour poursuivre l'artiste dans ces conditions, il faudrait lui appliquer l'article 222-7 du Code pénal, qui réprime «les violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner». Et ainsi reconnaître, comme le souhaite Me Mellul, le «suicide forcé» par des violences psychologiques. «Ce serait inédit», admet l'avocate qui juge «étrange» qu'on «puisse condamner pour harcèlement dans le cadre du travail, mais pas dans la sphère privée».
http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-cantat-une-avocate-veut-faire-justice-a-son-ex-femme-10-08-2013-3042183.php

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quelques problèmes de dates pour ce drame : deux données pour la naissance de Krisztina Rady peuvent être trouvées sur le Net (Wikipédia donne une naissance le 23 août 1968 alors que Gala cite une page
Facebook qui donne une naissance le 16 décembre 1968)
http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/mort_de_kristina_rady_le_net_soutient_bertrand_cantat_194765
et l'article ci-dessus dit un suicide intervenu le 3 janvier 2010 alors que Wikipédia cite la date - juste - du 10 janvier).
toujours est-il que Kristina Rady entrait dans sa période critique septennale des 42 ans au moment de son suicide.

le message audio cité semble dater du 3 juillet 2009 et Krisztina Rady parle de violences arrivées la veille : il s'agit effectivement du jour critique émotionnel de Bertrand Cantat (le jour critique émotionnel est fréquemment jour des violences conjugales car possible jour de colère voire fureur cyclique hebdomadaire : en avoir conscience peut aider à "désamorcer" le risque...)
http://www.leparisien.fr/faits-divers/audio-bertrand-est-fou-le-message-accablant-de-l-ex-femme-de-cantat-26-06-2013-2931427.php
le 3 juillet 2009 Krisztina (si née 23/08/1968) se trouvait dans un jour doublement critique fort - émotionnel i1 et intellectuel i9 ce qui pourrait expliquer le message et certaines parties confuses...
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/bertrand-cantat-pourrait-il-etre-poursuivi-pour-le-suicide-de-sa-femme_1265424.html