drame familial

Naya Koteureu, 23 ans, est décédée, dimanche, vers 17 heures, des suites d’une blessure due à un coup de couteau planté dans le dos. Sa mère, Sandra Koteureu, 42 ans, a été mise en examen hier, pour homicide volontaire et dort au Camp-Est.
Vao, au sud de l’île des Pins, a été le théâtre dimanche d’un drame familial qui s’est soldé par le décès de Naya Koteureu, 23 ans. Drame familial le jour de la fête des Pères. « Ma cliente est accablée, elle ne cesse de répéter « J’ai tué ma fille, j’ai tué ma fille. » Elle reconnaît les faits mais réalise à peine la portée de son geste. » La cliente de Me Fantozzi, Sandra Koteureu, a été déférée hier après-midi, au tribunal de première instance de Nouméa. Inconnue jusqu’à rpésent de la justice, cette (grand-) mère de 42 ans a été mise en examen pour homicide volontaire (meurtre). La préméditation n’a pas été retenue par le juge d’instruction Duquenne, qui s’est basé sur l’enquête des gendarmes de la section de recherche. Dimanche après-midi, à Vao (île des Pins), la famille Koteureu sort de table. Un repas de fête des Pères pratiquement sans alcool, qui se déroule sous les cris des enfants en bas âge, au domicile familial. Ici vivent Sandra et son mari, la grand-mère, et deux des filles de Sandra, dont Naya, 23 ans. Sous le même toit grandissent aussi les deux enfants de Naya et de sa mère, Sandra, 42 ans. Une situation particulière vu que les enfants de la mère et la fille ont pratiquement le même âge. Ici, ça crie, ça hurle, les gamins se battent. L’un pleure. Coup. À cause de ce motif enfantin, une dispute éclate entre les « grands ». La mère, Sandra, et la fille, Naya, s’accrochent. « Une nouvelle fois », selon un proche du cercle familial. Le motif enfantin devient alors, vers 17 heures, un mobile de meurtre. Selon les premières informations des enquêteurs de la section de recherche, confiées au procureur, Sandra se serait emparée d’une arme blanche et l’aurait plantée dans le dos de sa fille. Sur un coup de tête. Un seul coup a été donné. Naya meurt quelques instants plus tard, sous les yeux de son père. Depuis, la famille Koteureu est « effondrée ». Condoléances. À Nouméa et à l’île des Pins, la nouvelle se diffuse rapidement. Sur les réseaux sociaux, les témoignages affluent, les condoléances numériques pleuvent. Naya Koteureu, 23 ans, était mère de deux enfants dont elle avait la garde après une séparation. (...)
http://www.lnc.nc/article/pays/elle-poignarde-sa-fille-de-23-ans

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(probable drame de la compatibilité de deux personnes en période critique)