point mort

Pour relancer l’enquête, des experts ont réalisé une photo d’Antoine à 11 ans. Un "bon signe", estime la mère de l’enfant disparu à Issoire le 11 septembre 2008. Le même sourire espiègle, l’air un peu moins poupin, la chevelure plus brune et davantage fournie. Si Antoine Brugerolle de Fraissinette est encore en vie, il ressemble peut-être à cet enfant de 11 ans, aux traits artificiellement vieillis par les experts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN), à Rosny-sous-Bois.
« Un bon signe » pour la mère d’Antoine Cette photo fabriquée figure sur l’affiche 2013 de l’association Aide aux parents d’enfants victimes (Apev), qui sera bientôt diffusée dans les espaces publics.(...)
Le but de cette diffusion est de relancer une enquête aujourd’hui au point mort. « C’est une demande du juge d’instruction. Nous allons ensuite diffuser cette affiche au ministère de l’Intérieur. Elle sera visible dans toutes les casernes, les commissariats… », indique Alain Boulay, président de l’Apev. La structure, qui regroupe plus de 250 familles, relaie régulièrement ces campagnes d’affichage exposant les portraits vieillis d’enfants disparus. (...)
La méthode est relativement ancienne. Aux États-Unis, le FBI l’utilise depuis le milieu des années 1980. En France, les premiers tests appliqués au vieillissement des enfants remontent à 1992. Depuis, ils se sont généralisés. Deux affaires résolues grâce à cette technique Les experts de l’IRCGN réalisent ce travail en s’appuyant parfois sur des logiciels de morphing (transformation) ou de fusion d’image. Ces techniques ont déjà permis de résoudre deux affaires de disparition d’enfants. La première concerne les frères Fortin, enlevés par leur père en 1998 et identifiés onze ans plus tard en Ariège. La seconde touche Ruben Gruau, enfant autiste enlevé par sa mère de 2004 à 2010, avant d’être retrouvé par les autorités britanniques. (*) Numéro de l’Apev à contacter : 01.40.97.80.16. Source : La Montagne le 25 mai 2013
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=3731&st=60&hl=

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pauvre antoine... peut-être saura-t-on un jour ce qui lui est arrivé... lors de sa disparition toutes les trois personnes en cause étaient dans l'une de leurs périodes critiques... (7 ans, 23 ans, 28 ans)

les deux enlèvements cités en fin d'article sont des enlèvements septennaux (le père des frères Fortin entrait dans sa période critique septennale des 42 ans, alors que la mère se trouvait lors des deux enlèvements successifs dans sa période critique des 42 puis des 49 ans.