mardi 16 avril 2013

soutien

Un comité de soutien relance le débat sur la psychiatrie
Le débat sur la psychiatrie est à nouveau relancé. Un comité a été créé pour soutenir la jeune femme qui avait vandalisé le tableau de Delacroix La Liberté guidant le peuple au musée du Louvre-Lens, et qui est toujours internée en hôpital psychiatrique, ont annoncé ses membres mercredi 27 mars.
Les membres de ce collectif, proches de l'association Politis 62, veulent "alerter l'opinion" et "ouvrir le débat sur la folie". "On revient à une psychiatrie répressive", a regretté Bruno Mattéi, philosophe et intellectuel engagé, lors d'un point de presse. "Nous disons : 'écoutons-la'. Mais on ne peut pas." Selon M. Mattéi, la jeune femme a déclaré lors d'une audition expliquer son geste "par la volonté de lutter contre la manipulation de l'opinion et par le souci d'élever le niveau de conscience du peuple".
 "LA LOI EST STRICTEMENT RESPECTÉE"
 La jeune femme de 28 ans avait été interpellée sur place le 7 février après avoir inscrit "AE911" au marqueur noir sur l'œuvre de Delacroix, une inscription qui a pu être rapidement effacée sans causer de dommages permanents.
Après expertise, elle avait été hospitalisée deux jours plus tard dans un établissement psychiatrique. Plusieurs médecins psychiatres ont examiné la jeune femme, a expliqué le procureur de Béthune, Philippe Peyroux. Quinze jours après les faits, un examen avait confirmé les premiers diagnostics sur la nécessité d'un placement d'office. Sur la base du certificat de quinzaine, obligatoire, la jeune femme a été présentée à un juge des libertés qui a maintenu son hospitalisation. Elle a fait appel mais la première décision a été confirmée.
"La loi est strictement respectée et nous avons une multitude d'avis de médecins psychiatres", a souligné le procureur. Celui-ci a par ailleurs saisi un juge d'instruction pour diligenter une contre-expertise qui doit non seulement décrire l'état de santé mentale de la jeune femme mais aussi indiquer si elle est pénalement responsable. "Dans ce cas, cela me paraît d'autant plus nécessaire que cette personne a un niveau d'étude supérieur", a noté M. Peyroux, décrivant une femme "avec manifestement des moments de lucidité" mais qui "voit rouge dès qu'on lui parle de certaines œuvres d'art sur la liberté".
La jeune femme est en effet titulaire d'un master et avait passé le concours de professeur des écoles.
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http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/03/27/un-comite-de-soutien-relance-le-debat-sur-la-psychiatrie_3148986_1651302.html

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un autre exemple où la psychiatrie devra s'intéresser aux mécanismes de la période critique septennale (et probablement des jours critiques) pour tenter de comprendre une action...
c'est à partir de 27 ans et demi - à l'entrée dans la période critique septennale des 28 ans, que peut survenir - du fait d'une forme d'hyperactivité du cerveau survenant à ce moment-là - un "réveil" ou "éveil" incitant (encore plus) à la réflexion et parfois à la révolte... (la dame ne dit-elle pas vouloir "éveiller" le peuple : " la volonté de lutter contre la manipulation de l'opinion et par le souci d'élever le niveau de conscience du peuple")
le mécanisme de pulsions/désinhibition va "pousser à" faire quelque chose, à entreprendre, agir, remettre en cause, alors que parallèlement une désinhibition va modifier notre conception des valeurs... afin de faciliter l'action...
le problème qui peut se poser c'est que la mobilisation - grâce à l'énergie subitement déployée par l'arrivée d'une période critique septennale - peut avoir lieu pour des motifs et des actions extrêmement divers, mais qui nous préoccupent : ici apparemment un acte plutôt politique - qui peut certes revêtir des formes jugées excessives - mais une action peut aller jusqu'à un comportement psychiatrique ou criminel aussi...

voir aussi : 
http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2013/04/psys_14.html

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