drame

Un Abbevillois tué à coups de couteau
Un homme de 57 ans a été lardé de coups de couteau chez lui, à Abbeville, jeudi. Sa compagne, qui a tenté de se suicider aux médicaments, aurait reconnu les faits.
Jeudi matin, jour de son anniversaire, un Abbevillois de 57 ans, Daniel Macquet, a été tué chez lui, lardé de coups de couteau. L'auteur présumé des faits serait Graziella Pottiez, 58 ans, qui partageait avec lui une petite maison située au 25 rue des Drapiers, à Abbeville : un ensemble de logements appartenant à la SIP, répartis sur deux niveaux autour d'une vaste cour intérieure.
Ce sont les pompiers qui ont découvert le drame, jeudi vers 21 h 20. Ils avaient été appelés par des proches, inquiets de ne pas réussir à joindre ce père de trois enfants en ce jour de fête. Quand ils sont entrés dans le duplex, ils ont d'abord trouvé au rez-de-chaussée le corps de la victime. Puis, dans une chambre à l'étage, Graziella Pottiez, inconsciente, sans doute à la suite d'une absorption massive de médicaments.
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Entendue à l'hôpital d'Abbeville par les policiers, Graziella Pottiez, défendue par maître Stéphane Diboundje, n'aurait pas « contesté le principe de sa responsabilité », selon Marie-Laure Sandretto, vice-procureur à Amiens. Daniel Macquet vivait dans cet appartement depuis un peu plus d'un an. Il est décrit par des voisins comme un homme discret, parlant peu, mais « très gentil ». Elle, au contraire, est présentée comme une femme dépressive, souffrant de troubles nerveux, agressive envers les enfants jouant dans la cour. Daniel Macquet devait régulièrement calmer sa compagne, « arrondir les angles ». « Elle ne supporte pas les gamins », commentent ces parents, qui dénoncent même des violences. Selon une jeune mère de famille, elle serait plusieurs fois sortie avec un couteau, menaçant sa petite fille il y a une semaine. Une autre raconte qu'elle a attrapé sa fille de 8 ans par le col avant de lui mettre une gifle. Les deux familles auraient porté plainte. D'autres voisins évoquent cependant une situation devenue insupportable pour tous, à cause du bruit et des incivilités. Toutefois, Graziella Pottiez aurait affirmé être victime, depuis plusieurs années, d'humiliations, d'insultes et de violences de la part de son compagnon. Ce matin-là elle aurait « pété les plombs » et aurait agi sous le coup de la colère. Avant d'essayer de mettre fin à ses jours. Elle commencerait maintenant à réaliser et regretterait son geste. En tout cas, une information judiciaire sera ouverte aujourd'hui, qui devrait être suivie d'une mise en examen et d'une détention provisoire. Reste à déterminer le motif : coups mortels sur conjoint, meurtre ou assassinat.
http://www.courrier-picard.fr/region/un-abbevillois-tue-a-coups-de-couteau-ia0b0n66756

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les anniversaires ont beau être une fête mais ils peuvent rendre certaines personnes plus "nerveuses" et même agressives. ceci pour la victime, qui pouvait avoir aussi des problèmes avec sa période critique septennale des 56 ans dans laquelle il vient de passer, et qui se trouvait, la veille donc le jour à côté, dans son jour critique émotionnel.
resterait à connaître la situation de l'auteur du drame, dépressive depuis un moment (aussi depuis sa même période critique ?) et si çà se trouve aussi dans ou à côté de son jour critique émotionnel... (car il n'y a que rarement absence d'éléments moteurs ou déclencheurs lors de certains types de drames : ils expliquent en partie et on les trouve en regardant les situations réciproques)