bébé secoué

Une mère adoptive reconnaît avoir secoué son bébé
Une mère adoptive de Sillery a reconnu lundi matin avoir secoué et blessé son garçonnet d'un an et demi, qu'elle était allée chercher quelques mois plus tôt en Europe de l'Est. Convoquée à la cour pour subir son procès, la femme de 45 ans a plutôt plaidé coupable à une accusation réduite de voies de fait avec lésions plutôt que voies de fait graves. La femme et son conjoint avaient adopté le bébé en février 2009. Ils avaient auparavant adopté sa grande soeur de trois ans.
  Le 25 novembre 2009, la femme appelle le 9-1-1, disant, d'une voix calme, que son enfant est inconscient et a fait une convulsion. À leur arrivée, les policiers trouvent le garçonnet couché sur le dos, avec de l'écume à la bouche et des vomissures près de sa tête. «L'enfant semble souffrir, il gémit et respire difficilement», relate la procureure de la Couronne, Me Nathalie Leroux, dans son résumé des faits.
 La mère raconte aux policiers que toute la famille revient du Mexique où son fils s'est fait piquer à répétition par des moustiques. Elle affirme que depuis une semaine, son fils ne va pas bien et que plus tôt dans la journée, il est tombé sur la bouche. Du CHUL, le bébé sera transféré par avion-ambulance à un hôpital pour enfants de Montréal, «car son état de santé est critique et nécessite des soins particuliers», peut-on lire dans le résumé des faits. Les parents le rejoindront en voiture. Selon l'évaluation des médecins, l'enfant présente une ou deux fractures occipitales derrière le crâne, des fractures qui viennent contredire la version des parents à savoir que l'enfant serait tombé face première. Les médecins voient aussi plusieurs petites fractures derrière la tête, «ressemblant à de la vitre cassée». Ces fractures auraient pu être causées entre les mois de septembre et novembre 2009. Les médecins concluront dans leur rapport à une forte probabilité du syndrome du bébé secoué. Deux jours après l'événement, la DPJ informe la police qu'un signalement a été retenu concernant une situation d'abus physiques. La mère adoptive passera aux aveux le 8 décembre. Elle confie aux policiers qu'elle a secoué l'enfant et l'a laissé tomber sur la table à langer. Le bébé est ensuite tombé la tête première au sol et a heurté le calorifère ou le pied de la chaise berçante. Selon les informations obtenues, la mère et son conjoint ont toujours la garde de leurs enfants. Le juge Christian Boulet rendra sa sentence le 5 septembre.
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en 2009 la personne entrait probablement dans sa période critique septennale des 42 ans... parfois épisode perturbant. les bébés, quant à eux, ont tendance à être secoués leur jour critique physique (jour de pleurs) et ... en période ou jour critique (surtout émotionnel jour de possible exaspération)  de leur gardien, aussi...