vendredi 1 mars 2013

sauvé

Un jeune homme sauvé du suicide grâce à Facebook
Un jeune Niçois qui avait annoncé son intention de se suicider sur Facebook a pu être sauvé grâce à son message d'adieu. Ce sont deux adolescents, en contact avec lui sur le réseau social, qui ont averti leur mère, qui a elle-même donné l'alerte auprès de la police. Il est 8h30 mardi matin quand l'un des fils de cette mère de famille l'appelle, paniqué. Il vient de découvrir sur Facebook que l'un de ses «amis» a posté un message d'adieu, dans lequel il annonce son intention de se suicider. Dans ce message destiné à ses proches, le jeune homme de 24 ans affirme que «ce n'est pas une connerie». La mère de famille, qui vit à Maroilles (Nord), ne connaît absolument pas ce jeune homme, avec qui ses fils de 15 et 17 ans jouent en réseau depuis longtemps. Grâce à Facebook, elle apprend qu'il habite Nice et prévient immédiatement la police à Nice. De son côté, la police nationale charge le groupe cybercriminalité de la police judiciaire de l'affaire. Après accord du parquet, les policiers tentent de localiser le Niçois. Il leur faut plusieurs heures pour établir son identité et trouver son adresse, dans l'ouest de Nice. «Plus les heures passaient, plus je m'inquiétais», a expliqué la mère de famille au micro de RTL. «Quand mon fils m'a téléphoné, il m'a dit que cela faisait déjàsept heures qu'il avait posté le message». Police secours et les sapeurs-pompiers sont dépêchés sur place. Ils enfoncent la porte de l'appartement avant de trouver le jeune homme allongé sur son lit, les veines ouvertes. Il est immédiatement transporté aux urgences, conscient. Son pronostic vital n'est pas engagé.
 Un cas qui n'est pas isolé
Le cas de ce jeune Niçois n'est pas isolé et il arrive que des personnes aux intentions suicidaires l'annoncent sur Facebook. En janvier 2011 comme l'expliquait Le Figaro, une Britannique de 42 ans est décédée d'une overdose de médicaments. Elle avait annoncé son geste le jour de Noël sur Facebook mais aucun de ses 1048 «amis» n'est intervenu ou n'a prévenu les secours. Plus récemment, un jeune Italien avait annoncé une mort «spectaculaire» sur le réseau social, avant de se jeter du haut d'un pont d'une hauteur de 50 mètres,  (24 ans ndlr) en Carinthie, au sud-ouest de Vienne. En 2010, la cellule de veille de la PJ avait intercepté 181 messages de suicide sur la Toile. Diffusés sur les réseaux sociaux comme Facebook ou sur les forums, ces messages sont traités en urgence par la cellule de veille de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Grâce au portail de signalement, les internautes peuvent signaler tout message ou comportement suspect à des policiers et gendarmes spécialisés. Les cas de personnes annonçant leur suicide sur Facebook se multipliant, le réseau social a mis en place, en décembre 2011, une page destinée à signaler les contenus de nature suicidaire. Elle sert à identifier précisément le contenu problématique afin que Facebook le repère. Mais le réseau social n'oublie pas de rappeler à ses utilisateurs de contacter immédiatement les autorités. Dans plusieurs pays, le groupe a même mis en place des partenariats avec différentes associations d'écoute qui viennent en aide aux personnes désespérées
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/27/01016-20130227ARTFIG00421-un-jeune-homme-sauve-du-suicide-grace-a-facebook.php

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je pense qu'un indice supplémentaire, en quelque sorte, pourrait être que les messages envoyés par des personnes en période critique sont à prendre très au sérieux...
(pour ceux cités ici, par exemple : période critique P1 des 23/24 ans et période critique septennale des 42 ans)
autre indice encore : situation en jour critique (si l'on connaît la date de naissance)

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