dimanche 3 février 2013

suicide ?

«Mon Victor ne s'est pas suicidé» Témoignage—
Une maman dont le fils a été retrouvé broyé sur les rails à Lonay (VD) se bat pour découvrir la vérité. Trop d’indices indiquent qu’il n’a pas mis fin à ses jours. Martina, la mère de Victor dont le corps a été retrouvé sur les rails, ne croit pas une seconde qu’il voulait mourir. C’est un appel à l’aide. Une affichette placardée sur les quais de la gare de Genève sur laquelle on lit: «Mon fils Victor a été assassiné sans pitié, traîné sur les rails de train». Entre les lignes, le désarroi d’une mère. Depuis le soir du 22 septembre, elle veut connaître la vérité. Ce même soir où le corps de son fils de 23 ans a été retrouvé déchiqueté sur les rails, près de la gare de Lonay (VD). Martina, Genevoise d’origine péruvienne, n’a qu’une idée en tête: trouver l’explication du décès.
Celle de la police ne la convainc pas. «Mon fils n’a pas pu se suicider, insiste-t-elle. Il venait de réussir les tests pour entrer à l’école d’officier de police, au Pérou, son pays d’origine. Il se réjouissait de partir.» La police municipale de Morges a d’abord cru à un suicide. Une thèse appuyée, entre autres, par les déclarations du chauffeur de train. Ainsi, vers 21h16, près de Lonay, il a aperçu une forme noire, entre deux rails, que le train a ensuite percutée. Il y a aussi l’enfance de Victor qui a pesé dans la balance des gendarmes. Elle a été marquée, à 4 ans, par les violences sexuelles de son père, séparé depuis de Martina. «Victor a été soigné pour ça, il a suivi un traitement psychologique», rétorque la maman qui présente les certificats de santé. Détails troublants Martina a surtout relevé des détails qui lui laissent penser que Victor a été assassiné: «Mon fils est parti vers 20h de chez moi. Il ne m’a pas dit où il allait. Il avait une somme d’argent importante sur lui. Plus de 1000 francs. Il avait aussi deux téléphones. Par la suite, j’ai appris par ses amis qu’il avait des dettes à payer pour une histoire de colocation qui finalement n’a pas pu se réaliser. Je pense qu’il se rendait à un rendez-vous», suppose-t-elle. Plus troublant encore, des effets personnels de son fils ont disparu. «La police n’a pas retrouvé son portefeuille, sa chaîne en or et son deuxième téléphone. Le numéro fonctionne d’ailleurs toujours», soutient Martina. Selon le procureur en charge du dossier, Jean-Luc Reymond, «l’enquête ne pourra jamais dire si c’est un suicide, une mort accidentelle ou autre chose. Pour l’instant, on essaie d’établir l’emploi du temps du jeune homme. Le but de l’enquête est d’exclure l’intervention d’un tiers. A ce jour, les investigations continuent.» Le procureur n’a d’ailleurs pas souhaité donner d’informations quant au téléphone qui a disparu mais qui fonctionne toujours. Manif de mobilisation Bien décidée à trouver des réponses à ses questions, Martina organisera une manifestation avec des amis de son fils le 17 février prochain pour trouver des informations, et peut-être des témoins. «C’est le jour de son anniversaire, il aurait eu 24 ans», confie-t-elle. Et d’ajouter, déterminée: «Je veux juste qu’on rétablisse la vérité sur la mort de mon fils.» L’enquête suit son cours et réconfortera, peut-être, le désarroi de cette mère. Source : Le Matin le 2 février 2013
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=16668&hl=

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la date de naissance nous permet ici aussi de voir la situation : 

soir du 22 septembre 2012 (17/02/1989)
Ma 18
Me 19
Je 20
Ve 21 E(22)
Sa 22
Di 23 P(18)
Lu 24 P(19)
Ma 25 I(9) 
Me 26
Je 27

c'est, autour du 22,  un épisode triplement critique, et l'entrée au soir du drame, dans le jour critique physique P18/P19, à 23 ans et 7 mois (année critique P1)

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