mercredi 13 février 2013

infanticide

Meurtre de la petite Clara : intense émotion à l'ouverture du procès
C'est dans une atmosphère très pesante que s'est ouvert, ce mercredi matin, le procès d'Anthony Dubromel, accusé du meurtre de la petite Clara, 4 ans et demi, en février 2010.
 Le président de la Cour d'assises a donc estimé, après avis des experts médicaux, que l'accusé, Anthony Dubromel, 43 ans, était en état de comparaître. Il avait fait une tentative de suicide dans sa cellule de la prison du Mans dans la nuit de dimanche à lundi, et avait été hospitalisé.
Le procès s'est ouvert dans une ambiance très pesante. Les parents de la petite Clara sont côte à côte. La mère est en larmes à l'ouverture des débats, qui vont durer trois jours. L'émotion est intense à la lecture de l'acte d'accusation.
Les faits remontent au 10 février 2010. Anthony Dubromel est accusé d'avoir porté de nombreux coups à la fille de sa compagne, Clara (âgée de 4 ans et 9 mois), dans l'après-midi, dans la maison du couple à Glos-la-Ferrière, dans l'Orne, de l'avoir ensuite mise dans un sac de couchage et enfermée dans le coffre de sa voiture. Le véhicule a été retrouvé dans la nuit, abandonné dans un chemin forestier à Sainte-Marguerite de l'Autel, dans l'Eure. Dans le coffre se trouvait le corps de la fillette. C'est la mère de Clara, en rentrant le soir, qui avait donné l'alerte le 10 février après avoir trouvé un mot écrit de son compagnon, qui disait "avoir pété les plombs". La mère de Clara est partie civile dans ce procès. Le beau-père de Clara a été arrêté le 15 février dans la cave d'un manoir à la Neuve-Lyre, dans l’Eure, où il s'était introduit en cassant une vitre. Il portait deux plaies à l'abdomen, des blessures qu'il s'était lui-même infligées avec une arme blanche. Déboussolé et agité, il avait été transporté à l'hôpital, où il avait tenté de se donner la mort en s’étranglant. 
Déjà condamné pour des violences sur un enfant
En 2010, Anthony Dubromel avait, dans un premier temps, avoué le meurtre de la petite Clara, mais sans donner d'explication cohérente. Il avait ensuite affirmé n’avoir jamais eu l’intention de tuer la fillette et avait expliqué qu'il était sujet à des accès de colère incontrôlés et souffrait de dépression. En 1997, Anthony Dubromel avait déjà été condamné pour des violences commises contre l'un de ses enfants, né d'une première union. Pour le meurtre de la petite Clara, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Ce mercredi matin à Alençon, l'audience s'est ouverte dans une ambiance chargée d'une forte émotion, selon notre journaliste Franck Bodereau qui suit ce procès.
http://basse-normandie.france3.fr/2013/02/13/orne-ouverture-du-proces-d-anthony-dubromel-accuse-du-meurtre-de-la-petite-clara-199155.html

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jour critique émotionnel le jour du drame ? les liens des cycles psychiques pourraient être présents (mais comme toujours, à vérifier précisément : ils peuvent expliquer partie du pourquoi d'un tel comportement, en raison d'un mécanisme de pulsions et désinhibition, en particulier lors de "jours de colère") avec l'entrée dans la période critique septennale des 42 ans en 2010. possible récidive septennale, l'agression précédente pouvant correspondre à la période critique septennale des 28 ans...


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