lundi 24 décembre 2012

mère

« Je suis la mère d’Adam Lanza : J'aime mon fils, mais il me terrifie»
Liza Long habite en Idaho aux États-Unis. Elle est la mère de Michael (non fictif), 13 ans, atteint de troubles mentaux. Sur son blogue vendredi, son texte intitulé I am Adam Lanza's mother (Je suis la mère d'Adam Lanza) est devenu viral sur les médias sociaux. Parfois, son fils lui fait peur et c'est là qu'elle se dit que peut-être, un jour, lui aussi pourrait en venir à tuer d'innocentes personnes.(...)
Une autre mère, Sarah Kendzior, a répliqué dans son blogue que Mme Long «utilisait la tragédie de Newtown» pour susciter la compassion des internautes. M. Kendzior s'est dit indignée de voir apparaître la photo du fils de Liza Long. Elle affirme avoir été troublée de constater la «violation de la vie privée» de cette mère sur ses propres enfants. Lundi, plusieurs médias en ligne rapportaient toutefois que les deux mamans, après un échange en privé, auraient convenu d'enterrer la hache de guerre.(...)
Voici le texte intégral de Liza Long : "Trois jours avant qu'un jeune de 20 ans nommé Adam Lanza ne tue sa mère et vide son chargeur sur une classe remplie d'enfants de maternelle, mon fils Michael (nom fictif), âgé de 13 ans, a raté son autobus scolaire, car il portait un pantalon de la mauvaise couleur. (.....)      
Au début de sa septième année, Michael a été admis dans un programme accéléré pour élèves surdoués en mathématiques et en sciences. Son QI est de loin supérieur à la normale. Lorsqu'il est de bonne humeur, il s'intéresse à la mythologie grecque et à la série de science-fiction Doctor Who, de même qu'aux différences entre la physique d'Einstein et celle de Newton. En fait, je dirais qu'il est de bonne humeur la plupart du temps. Mais lorsqu'il ne l'est pas, son caractère imprévisible nous oblige à redoubler de vigilance. Quelques semaines après avoir été admis dans sa nouvelle école secondaire, Michael a fait preuve de comportements de plus en plus étranges et agressifs. Nous avons dû le transférer dans une école pour « cas spéciaux », (.....)  
http://www.au-troisieme-oeil.com/index.php?page=actu&type=skr&news=40766

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en y regardant d'un peu plus près on remarque qu'ici aussi (comme chez Adam Lanza) les différentes périodes critiques septennales apparaissent : 
- le fils de cette dame se trouve, à 13 ans au moment du récit et des difficultés grandissantes, devant sa période critique septennale des 14 ans...
- ses problèmes ont démarré "au début de sa septième année" - la période critique septennale précédente...
- Lanza a commis son massacre au moment d'entrer dans sa période critique septennale des 21 ans (à 20 ans et demi)
- ses problèmes à lui ont aussi démarré en 1998 : né en 1992 c'est là aussi le moment de l'entrée dans sa période critique septennale des 7 ans, après le sixième anniversaire...     
comme autre caractéristique commune on peut encore noter l'absence semble-t-il, du père... une forme d'absence de réponse à ce qui est souvent une surdouance que l'on appelle autisme. tout ceci ne sera pas compensé par la camisole chimique qui, je le crains, rend momentanément amnésique et ne tient en respect que provisoirement...


notre conscience, notre psychisme et notre personnalité évoluent en permanence au gré de nos expériences et de l'avancement de nos vies, de notre âge.
mais en plus de cela il se produit ce qui ressemble à une sorte de "saut évolutif" - car épisode un peu, voire beaucoup, plus "fort" au cours de chaque septième année de nos vies...
c'est cet épisode critique (au sens changer, remettre en cause, décider, etc...) qui peut être à l'origine de divers états de tensions, mais aussi dans les cas plus préoccupants, de déclenchement d'états et de comportements pouvant conduire à des actes destructeurs ou irrationnels... en raison des perturbations occasionnées par ces pulsions qui nous invitent - voire nous bousculent - au changement et aux remises en cause...


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